Magazine Journal intime

Fête du taf

Publié le 02 mai 2010 par Eldarendili

Hier, samedi 1er mai, nous avons tous célébré la fête du travail. Et hier, pour la première fois depuis cinq ans, en ce jour saint qu’est la fête du travail, je n’ai pas travaillé. Non, pas une minute. Une petite vengeance personnelle à ces cinq derniers mai travaillés quasi-bénévolement.

Du coup ma journée a commencé assez tard, vers 11h30. Un bonne grasse mat ça fait du bien et à mon révéil j’ai eu une petite pensée à mon successeur qui a du se lever bien plus tôt pour préparer sa journée. La suite est assez classique : Déjeuner, petit café en terrasse chez le beau-père et repas entre amis jusqu’à une heure du mat. Bref le pied.

Alors bien sur, j’ai quand même allumé l’ordi et consulté quelques pages d’information sur internet, mais je n’ai lu que les titres des journaux. Pas de recherche trop poussée, le strict minimum…

J’ai aussi voulu écrire mon petit billet quotidien, mais je me suis vite ravisé. Après tout, ce jour est sacré et en me retenant, je participais à ma manière à cette journée nationale.

La Fête du Travail : C’est une drôle de fête quand même. Pour célébrer la fête du travail, il ne faut pas travailler. Un peu bizarre le principe quand même. On devrait essayer de l’appliquer à d’autres fêtes comme la fête des mères. Ce serait le seul jour de l’année où tu n’as pas le droit de voir ta mère. Et si tu la vois quand même, et bien tu as droit à deux jours de repos. Ce serait assez sympa. On aurait pas besoin de se creuser les méninges pour lui trouver un petit cadeau original pour finir par acheter le dernier CD de Christophe Maé.

Et puis pourquoi fêtons nous le travail ? Pour sa rareté ? pour sa difficulté à l’obtenir et à le garder ? Dans ce cas nous devrions lui vouer un culte tous les dimanches plutôt qu’une journée dans l’année. Nous repenserions à tous les sacrifiés de France Télécom sur l’autel de la productivité, à tous les éxilés de Philips, Continental, Molex…Tous ses pélerins sur le chemin de Pole Emploi priant pour que le dieu Travail leur fasse un petit signe. Nous aurions également une pensée pour tous les fidèles pratiquants luttant tous les jours contre le Malin qui les assaille à grands coup de stress et de TMS.

Mais nous n’en sommes pas encore là. Et pour moi cette journée est juste une occasion de plus pour repenser à mon ancien patron (à bon entendeur, salaud) et à tout ce que l’on peut subir pour s’accrocher à son job.

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