Il peut y avoir loin des arbres à la tempête,
Des roseaux à la rivière,
De la mer à l’écume,
Il peut y avoir loin des rêves à l’aube,
Des espoirs vifs aux soirs conquis,
Des emballements gamins aux rires gosses,
Il peut y avoir loin de toute la marmaille de nos mémoires à l’avenir radieux,
De la main caressante à la joue donnée,
De la parole réconfortante au cœur attentif,
Il peut y avoir loin du cœur au coeur
Du regard au regard,
Et de la main à la main,
Il peut y avoir loin de soi à elle.
Tendresse, bronze, par Marie-Odile Roux