L'étreinte

Publié le 04 janvier 2008 par Marc Gauthier

Il peut y avoir loin des arbres à la tempête,

Des roseaux à la rivière,

De la mer à l’écume,

Il peut y avoir loin des rêves à l’aube,

Des espoirs vifs aux soirs conquis,

Des emballements gamins aux rires gosses,

Il peut y avoir loin de toute la marmaille de nos mémoires à l’avenir radieux,

De la main caressante à la joue donnée,

De la parole réconfortante au cœur attentif,

Il peut y avoir loin du cœur au coeur

Du regard au regard,

Et de la main à la main,

Il peut y avoir loin de soi à elle.

Tendresse, bronze, par Marie-Odile Roux