« "Quelles sont les exigences que les gouvernements peuvent raisonnablement imposer aux citoyens, et jusqu'où peuvent-ils aller ? A quelle autorité peut-on se référer pour résoudre des dilemmes moraux. Ces questions nous emmènent directement aux fondements éthiques du discours civil"…….. Si les principes moraux qui sous-tendent le processus démocratique ne sont eux-mêmes déterminés par rien de plus solide que le consensus social, alors la fragilité de ce processus ne devient que trop évidente. C'est là que se trouve le défi de la démocratie »
Benoit XVI: discours au Parlement et à la British Society, Westminster Hall, City of Westminster, vendredi 17 septembre 2010.
Pour Benoit XVI, la foi apporte un ‘plus’ à la raison, et ne la dénie pas. Inversement, la raison « purifie la religion et la structure ».
De plus, je reconnais, avec Benoit, que le pragmatisme, l’air du temps, le court terme… conseillent mal « la raison » . La religion, quelle qu’elle soit, dans un débat éthique, - ajoute aux textes de référence, la tradition de nos sages anciens.
La crise financière actuelle est l’exemple typique des dérives que nous devons dénoncer.
La réponse de Benoit XVI, pousse encore plus loin, la nécessité de la Foi, cette foi qui encore aujourd’hui, malgré tout ( voir l’article précédent ) , anime l’espérance des démocraties actuelles, et la moralité républicaine et éducative.
Il y a nécessité de trouver des raisons à la morale ; mais à force de questions, - l'ultime, ne sera t-elle pas existentielle ?