La dernière fois, je tentais, en vain, d'écrire sur "mon bonheur", sans verser dans la cascade de sucreries sucrées et puis...
ce matin, en quittant les yeux de mon écran pour admirer par la fenêtre ce lever de soleil sur Boulogne la Bille-en-court,
je me suis demandé "mais de quoi dépend mon bonheur au fond ?"
Et curieusement, je me suis dit qu'après avoir ramé une bonne partie de ma loooongue life, je tenais enfin ma réponse....
Tu la veux ?
ma réponse qui va bouleverser ta vie comme elle a bouleversé la mienne ?
(soyons fou)
Attention c'est un truc tout con je te préviens, tu risques d'être déçu,
tu es prévenu.
.....
tu vas être déçu.
J'ai remplacé le bonheur par l'amour de la vie !!
Voilà, voilà,
je savais, je le sens bien, toi derrière ton écran, tu es déçu...
OUi mais regarde !!
Si on est un peu logique avec nous-même ;
alors que le bonheur s'apparente à la quête d'un Saint-Graal rarement, voire jamais, atteint - on est d'accord - le bonheur pur et total excluant les hauts et les bas inéluctables de la vie,
cultiver l'amour de la vie,
(la joie-alléluia ; dans la lecture, la rencontre, un coucher de soleil, un tout petit coin bleu de ciel bleu parisien, un mojito en terrasse, une cigarette qui fait rire, un bas qui file, un homme en kilt,..... )
peut plus facilement cohabiter, et sans trop d'aigreur, avec ces fameuses montagnes russes les accidents de la vie,
en nous saturant (soyons fou 2) de joie...de vivre !!
(Et donc...)
J'ai compris qu'on avait tort (j'avais tort) de supposer que l'on sera(je serai) enfin heureux(e), une fois réglé notre (mon) problème du moment :
- je serai heureuse quand j'aurai un fiancé qui m'aime d'amour,
- je serai heureuse quand j'aurai perdu ces 3 kilos qui me flingue la vie,
- je serai heureuse quand j'aurai cette paire de Jimi Choo à 450 euros, là dans la vitrine,
- je serai heureuse quand j'aurai gagné au Loto,
(je joue pas c'est con),
....
(liste non exhaustive),
et qu'il valait mieux pour ma santé mentale en attendant, au hasard, l'arrivée dudit Prince Charmant ;
que je développe la joie de vivre au présent, genre ici et maintenant, et ainsi pouvoir me détourner, pour un instant,
de mes obsessions obsessionnelles...
Amen
Et tu sais quoi ?
Non rien...
Pleins de bises, je vous (te) laisse avec cette chanson, que j'aime d'amour depuis ce matin :
sans oublier cette Cover au Yukulele, toute mignonne et qui mange pas de pain, comme disait ma Grand-Mère, qui elle, soit dit en passant, savait parfaitement cultiver la joie de vivre.