Lucky Luke est de retour… réanimé par les écrivains Daniel Pennac et Tonino Benacquista, et par l’excellent dessinateur Achdé, qui met parfaitement ses pinceaux dans ceux de Morris.
Quel régal. Subtilement, les thèmes du jour apparaissent : désordres monétaires, manipulations de l’opinion, fichage et suspicion à grande échelle. Le « poor lonesome cowboy » est menacé dans son honneur par l’arrivée de Pinkerton, issu de la vraie vie, policier chargé de la protection d’Abraham Lincoln, un Hortefeux de première classe… qui “prévoit les attentats” et qui rêve de mettre tout le monde en garde à vue.
Mais heureusement, la voix de la raison, entendez de Lucky, est là. Même Billy the kid sera libéré (libéré pour bonne conduite, quelle honte !).
Il n’y a que dans les BD que ça se termine comme ça.
C’est pour ça qu’on les aime.
(Et Pinkerton s’éteignit à l’âge de 65 ans des suites d’une infection, après s’être mordu la langue).