"D’après une étude réalisée par nos soins, les lecteurs perspicaces achètent Décapage."
42 numéros et la revue ne faiblit pas. Au contraire.
Près de 40 pages sur Emmanuel Carrère (je te rassure, il y a des images) sans qu’une seule ligne ne soit de trop, je dis chapeau.
Avec une page de Simone de Bougeoir, c’est la fête.
On y trouve aussi cette petite nouvelle parfaite de Martin Page – L’écrivain qui n’était pas un livre.
"Le libraire aime les livres, mais il n’est pas toujours à l’aise avec les auteurs. C’est une question de rangement : on ne peut pas faire de pile avec d’auteurs et il est fort à parier qu’ils refuseraient de se tenir sur des étagères et sur des coins de table. A la limite certains seraient d’accord pour figurer en vitrine s’il leur fournissait un siège et du vin (il y songe, ça ferait une belle animation de Noël). Mais la vérité est que les écrivains ne devraient pas être autorisés dans les librairies, après tout les vaches ne vont pas brouter dans les boucheries. C’est contre nature. (…)"
Truc #2, qui se passe dans une librairie dormait sagement dans son tiroir, m’a entendu rire en lisant.
"Tu sais quoi? qu’il m’a dit. Tu devrais me faire illustrer par Vlou...
- Ouais, ça on en avait déjà causé
- ... et me faire réécrire par Martin Page."
Bonne idée.
Comme quoi ça sert, les revues littéraires.