J’sais pas si vous avez remarqué mais y’en a que pour eux en ce moment ; ok, la France est un vieux pays dans un vieux continent, ok mais est-ce une raison pour ressortir la guirlande poussiéreuse aux vieux clichés issus de notre passé colonialiste sous prétexte que ça sent le sapin ? Je vous le demande…
L’autre dégénéré là, le Guerlain aux idées nauséeuses qui m’traite de faignasse pis qui s’excuse maladroitement, soi disant que ses mots n’exprimaient pas sa pensée comme si sa pensée allait subitement éclairer son funeste destin. Qu’il crève le vieux schnock, ça nous fera toujours ça de moins à cotiser pour sa retraite dorée.
Les vieux, y’en a de plus en plus et ils s’entêtent à pas passer l’arme à gauche sans même essuyer d’un revers de manche la larme suspendue à leurs yeux cataractés. Aucune tenue ces p’tits vieux, aucun tact, aucune compassion pour une jeunesse qui défile pour eux histoire de leur rappeler le sens du mot SOLIDARITE, des ingrats ouais qui monopolisent les écrans publicitaires à renfort de couche-culotte, appareils dentaires, Viagra ou autre fauteuil leur permettant de remonter l’escalier de leur impétuosité.
Ils me font chier ces vieux qui s’accrochent à la vie sans pudeur avec leur ton condescendant de donneur de leçon ; à leur place, j’m’en vanterai pas de ce système qu’ils ont mis en place dans le seul but de s’assoir sur leurs acquis. Aux chiottes, les vieux !
Une marque de café dégueu avait eu l’idée géniale d’inventer la fête des grands-mères, histoire de rappeler que Pétain n’était pas allé assez loin avec son idée de la fête des mères et voilà que j’apprends qu’il existe aussi la fête des grands pères, et pourquoi pas la fête des bisaïeux, des saintes nitouches et du grand méchant loup, hein ?
Pétain, celui qui reste dans le cœur de certains l’illustre maréchal, a annoté de sa main parkinsonienne le statut des Juifs pendant la 2ème guerre ; c’est à lui qu’on doit toutes ces mesures insanes ; voilà ce que ça donne quand on écoute les vieux. Putain d’pétain…
L’autre jour, je tombe sur une émission comique avec Giscard, l’ex plus jeune président de notre République, et bien figurez-vous qu’il croit encore avoir gagné les élections de 81, que non seulement il ne regrette pas ne pas avoir gracié Rannuci mais que l’abolition de la peine de mort est limite une erreur, et que l’important c’est son cœur qui bat à chaque fois qu’il croise une nana en jupette. Non, mais parfois j’me demande si dans des cas extrêmes comme celui-ci, on ne devrait pas rendre obligatoire l’euthanasie, sans blague, c’est pas comme s’il délirait tout seul devant sa cheminée avec son Anémone, c’est qu’il a encore du pouvoir, le bougre ! Merdalors, moi ça m’sidère qu’on vienne encore lui demander quoi que soit sur des sujets brûlants…
Tiens, c’est comme Woody Allen, de plus en plus sénile avec ses films qu’on continue d’aller voir en espérant que sa dernière production sera moins pire que la précédente, quelle misère cette dégénérescence assumée ! Dans son dernier opus, il met le paquet, sans honte et sans pudeur, c’est comme ça les vieux, et on leur devrait le respect…. Non, moi j’dis qu’à un moment il faut savoir dire stop !
Et puis soudain, tout de même, on assiste à un petit miracle, tous les vieux sont pas comme ça, on peut garder espoir en écoutant le sublime désespoir d’un artiste éternellement jeune, Christophe que je remercie ici du plus profond de mon cœur, Christophe qui chante « le petit gars »….
Ok, j’ai rien dit alors, et c’est Brassens, une fois encore qui a raison : le temps ne fait rien à l’affaire….Quoi que….
On s’achemine, tranquilles, vers la Toussaint, mais si, vous savez, le jour où faut aller au cimetière déposer un chrysanthème sur une tombe délabrée… , mais si, vous savez, le week-end le plus meurtrier de l’année…Quand j’vous disais qu’il faut garder espoir…
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