Faut dire aussi que je n’ai pas envie d’écrire pour écrire. Barbouiller trois pages pour tout effacer ensuite, bof, bof. Je sais que pendant le Nano, on doit penser à la quantité mais je ne peux pas. Je ne le pouvais pas l’an dernier et je ne le peux toujours pas aujourd’hui.
J’ai gardé environ 70 % de la version de mon tome I écrite pendant le Nano 2009, mais il est vrai que ce n’était pas mon premier jet, c’était le 3e ! Ça aide ! Là, pour mon tome 2, c’est mon premier jet, sauf que je n’ai plus vraiment besoin d’apprivoiser mes personnages et leurs histoires comme pour le tome 1. Conclusion, j’aimerais garder là encore au moins 70% de ce tome-ci.
J’ai toujours plus de difficulté à écrire le premier tome d’une série. Passionnément givrée a connu 7-8 versions avant la version finale, les deux autres tomes, beaucoup moins et j’aimerais qu’il en soit de même pour ma série pour ados. Ce qui veut dire que je tiens à ce que ce premier jet que j’écrirai pendant le Nanowrimo 2010 soit d’une qualité plutôt bonne. Est-ce incompatible avec les 50000 mots en un mois ? Je commence malheureusement à me le demander.
Alors que faire ? Dilemme. Je n’ai pas envie de renoncer au Nano, mais je ne veux pas écrire un tome 2 médiocre qui me demanderait des mois de corrections avant envoi à mon éditrice puis des mois de corrections après. Puis-je écrire un roman qui se tient et de qualité en 30 jours ? C’est ce que je vais découvrir pendant les prochaines semaines !