Le FIFF – day 6 – Le nom des gens

Publié le 23 octobre 2010 par Anaïs Valente

Et voilà, déjà le dernier jour, soirée de clôture.  Keske ça passe vite. Keske ça fatigue.  Mais keske c’est bon, le FIFF.  Après la classique liste des films primés, sans remise de Bayards, of course, puisque nous sommes dans la salle sans VIP, la seule qui accepte les vassaux, un dernier film, last but not least.

Avec Le nom des gens, revoilà Jacques Gamblin, qui tombe amoureux de la pétillante Sara Forestier, dans une comédie bourrée d’humour (oups, logique pour une comédie), mais vachement touchante aussi. 

Le pitch : Bahia Benmahmoud, jeune femme extravertie, se fait une haute idée de l'engagement politique puisqu'elle n'hésite pas à coucher avec ses ennemis pour les convertir à sa cause - ce qui peut faire beaucoup de monde vu qu'en gros, tous les gens de droite sont ses ennemis. En règle générale, elle obtient de bons résultats. Jusqu'au jour où elle rencontre Arthur Martin - comme celui des cuisines - quadragénaire discret, adepte du risque zéro. Elle se dit qu'avec un nom pareil, il est forcément un peu facho. Mais les noms sont fourbes et les apparences trompeuses...

J’ai adoré l’analyse faite des noms, un jeu auquel je me livre sans cesse au bureau, j’ai d’ailleurs un billet en préparation sur le sujet (mais j’ai des billets en préparation sur tout, je sais).  J’ai adoré la complicité entre les personnages.  J’ai adoré cette référence à la politique, faut le faire, savoir me faire rire avec de la politique.  Bref, ben j’ai adoré.  Un film qui fait du bien au moral.

Et puis c’est fini, oooooooooooh, mais on revient l’an prochain, aaaaaaaaaah (sans aucune référence à la fin de Secret Story, of course, vous savez combien je suis trop culturée pour m’abaisser à regarder ce genre de choses – mais bon, chuis déçue pour Stéphanie, tout de même).

Conclusion de cette sixième et dernière journée :

- j’ai pas réveillé Mostek, qui s’était préparé un petit lit d’appoint sur son siège de cinéma, avec manteau en guise d’oreiller, pas eu le cœur d’interrompre une si jolie sieste

- bien eu peur, à un moment, de revivre l’aventure intestinale de la veille (mais à quoi bon vous en parler, je sens bien que vous vous en fichez, comme vous vous fichez de ce FIFF, alors je boude, na).

Conclusions générales de ce FIFF :

- Mostek a vraiment bien dormi

- y’en a marre des VIP qui squattent les bonnes places, sans payer, alors que la populace, dont je fais partie, se farcit l’achat d’un PASS pour être reléguée aux pires endroits de la salle

- y’en a marre que les VIP puissent entrer avant tous les pigeons qui font la file depuis une heure

- y’en a marre que ceux qui paient leur pass ne soient pas sûrs de pouvoir entrer dans les salles

- après trois FIFF, je continue à me demander pourquoi ce Festival International du Film FRANCOPHONE propose des films en langue étrangère… quelqu’un sait ?

- au bout de huit jours, les pubs répétitives et toujours identiques deviennent insupportables, malgré l’humour fou qui nous fait délirer « Fiff-froid hein ce soir ? Rho oui, FIFF-frisquet », « Keskon met sur sa tartine ?  Ben du Berhin (du beurre hein) » - ça ne fait rire que nous et c’est pas grave

- j’adoooore toujours autant le FIFF et son ambiance toute particulière, même si j’ai râlé avant

- mon top 3 : Incendies, Elle s’appelait Sarah, No et moi et La reine des pommes… bon ça fait un top 4, tant pis.  Mon top du top reste bien sûr Incendies.

- mon regret, ne pas avoir vu Les petits mouchoirs, et accessoirement, ne pas avoir bavé devant la belle gueule d’amour de son réalisateur…