Quel foin dans mon pays, mais quel foin !
La presse cette fois unanime
A lâché le mot : perfidie
Qu’hier en octobre nous définîmes :
Ha la kriss, oh la loose, oh la loose
J’ ramène l’idée nue, j’pose une colle
Incapable sur son I d’poser l’point
Plus tu travailles, plus tu gagnes
Aussi simple que déplacer les montagnes
Ah la Kriss, oh la loose
On nous cherche des poux, les pince en les taxant
La jeunesse brouillonne ses slogans ses bluettes
« Casse-toi, pauv’con » voilà comme il nous traite
Impossible message lu dans ses faux semblants
Et si c’était demain qu’arrivait le grand soir
Que d’une même main refusant qu’on impose
Le diktat incorrect d’une ivresse de pouvoir
Le bourgeois comprendrait peut-être notre prose
Si je trouve un pavé, deviendrais-je une icône
A croire en des chimères en montant sur Pégase
Est-ce la hargne en moi, j’me prends pour une e-conne
A chercher l’allumette dans un relent de gaz ?
Dans une farandole, emboîtons-nous le pas
Plus de génuflexion face aux gardiens du flouze
Refusons de mordre à ce curieux appât
La réforme qu’ils disaient hier encore dans les news
Maintenant et ici il fait chaud
Rastignac, on n’veut plus d’ton pipeau
Entends plutôt la voix de Sybille
Avant qu’sur ta face ne tombe une tuile
Ah la kriss, oh la loose, oh la loose….