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Écriture quand tu nous tiens

Publié le 28 octobre 2010 par Venise19 @VeniseLandry
Écriture quand tu nous tiensBon, me voilà ! Pas mal occupée ces temps-ci, je me suis enfin attelée à un projet d’écriture personnelle. Et ce ne sera pas un roman, plutôt un récit, appelons ça un témoignage. J’en ai pour au moins un an à l’écrire et il y a une excellente raison pour cela, que je ne peux et ne veux pas dévoiler tout de suite. Un peu comme l’embryon dans le ventre, certaines mères l’annoncent haut et fort dès les premiers jours du « oui », d’autres attendent et c’est souvent des personnes qui ont peur de la fausse couche. J’ai peur de la fausse couche. Pour une fois que je suis décidé à coucher mes mots dans un projet de longue haleine !
Et de un !
De deux, je me suis jointe à un atelier d’écriture avec Michèle Plomer. Quand une de tes écrivaines préférées, habitant à une quinzaine de kilomètres de ta demeure part un atelier intitulé « Terre à terre », d’une durée de six semaines, tu ne te fais pas prier. En plus, j’ai un bonus, Marsi y participe aussi ! En cette première soirée de rencontre hier, Marsi a été le bonus mâle pour huit femmes. Les femmes sont lectrices et sont écrivaines, les femmes aiment les mots, qui dira le contraire !
Pour mon plus grand plaisir, Marsi s’est senti très à l’aise. Submergé par un projet de roman graphique, ça tombe en plein dans ses préoccupations du moment. Et puis, il faut le dire, le groupe est très sympathique. Des femmes allumées ! Certaines forment déjà un groupe qui se rencontrent régulièrement pour s’encourager, s’aider mutuellement, et c’est chacune leur tour qu’elle remplisse le rôle d’animatrice. J’ai aimé voir le respect se dégager des unes envers les autres.
Et l’auteure, elle, Michèle Plomer ? Elle a une manière de nous faire travailler, ne nous martelant pas son savoir, nous aidant plutôt à aller chercher nos réponses. Elle réussit à passer son message, comme si on l’avait un peu trouver toutes* ensemble Ainsi, l’info risque d’aller s’imprimer dans les méninges et d’y rester. En conclusion, je suis très contente de ce que j’ai vu et appris, qui s’annonce très différent de l’atelier « Comment entreprendre son premier roman » avec l’auteur, André Jacques , spécialiste du roman policier. Lequel j’avais aussi beaucoup apprécié. L’occasion de voir sous deux angles différents, c’est ce qui me plait.
En quittant pour mieux vous revenir, je précise que je mettrais bientôt en ligne ma critique sur Nos échoueries de Jean-François Caron. C’est La Recrue du mois d’octobre, mais je ne l’ai pas encore amenée par ici comme je le faisais auparavant. C’était mon astuce pour vous amener à aller vous balader sur notre site renouvelé de fond en comble. J’ai terminé la lecture de la prochaine œuvre sur la sellette le 15 novembre, nous devons maintenant remettre nos « papiers » deux semaines à l’avance. Le suspense demeure entier, webzine oblige !
* pour la circonstance, je fais gagner le féminin sur le masculin !

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