LE PEINTRE (petit texte "décalé")

Publié le 29 octobre 2010 par Elisabeth Leroy

On pouvait presque sentir

La peur les engourdir

A la vue de cette toile peinte en vert

La vapeur s'accumulait sous leurs chapeaux

On n'entendait pas un mot

Il y avait de l'orage dans l'air

Le peintre dans sa crispation

Voulu décrire la conspiration

Les envoyer tous à l'asile

Ce ne serait pas facile

C'était devenu rébarbatif

Et presque attractif

Il fallait en urgence réagir

Avant de les entendre glapir.

(2007)

Ce texte figurera dans mon prochain recueil, AUTOUR DE HUIT HEURES, qui regroupera mes derniers poèmes et quelques textes "décalés", c'est à dire, humoristiques et inattendus.