Magazine Journal intime

Mes amies les algies (2) : Lancelot, ce gros salaud !

Publié le 30 octobre 2010 par Wawaa

Lancelot, ce gros salaud. Malgré tout le respect que je dois à ce grand personnage de l'histoire et de la littérature, malgré l'admiration sans borne que je lui ai voué pendant mes années d'étudiante naïve, je le crie haut et fort : LANCELOT EST UN GROS SALAUD. Il avait quand même déjà un léger potentiel de gros salopard, il se tapait déjà la nénette de son pote Arthur, que c'est d'ailleurs pour ça que c'est pas lui qui a trouvé le Graal, parce qu'il avait commis le péchéééé ! Lancelot gros nigaud ! Enfin bref, Lancelot, c'est qu'un gros salaud et je ne le dirai jamais assez.
Il a décidé de me pourrir l'existence Lancelot. Peut être parce que je me fous de sa gueule de temps en temps. Il a pris sa grosse épée - épée j'ai dit - tranchante, et à décider de me poursuivre, en me la plantant - son épée j'ai dit ! - de temps en temps dans le côté droit. SPLATCH. CROUIK. SPROTCH. PAF.

Mais euh, ça fait mal !

Si encore il s'arrêtait là. Ca ferait mal un coup et voilà. On en parlerait plus. Y'a des choses plus graves dans la vie quand même, comme par exemple ne plus avoir de Gouda vieux dans le frigo pour sa collation de 10h. Mais c'est là que Lancelot fait ressortir son potentiel de gros salaud parce qu'il en rajoute une super méga couche de gratin. Pour commencer, il adore remuer l'épée dans la plaie, de manière vive, longuement, histoire que je sache bien ce qu'est la douleur, la vraie, celle qui fait mal et qui me prouve que je suis encore bel et bien en vie et qui me fait crier des cris de souffrance atroce… EEUUUAHRRRHHHGGGGGGOUIIIILLLLAAIIIEEEEAAARRRGGGGH. Oui, je sais, j'aurais été parfaite dans le rôle de la victime dans un film d'horreur.
Souvent je crois que mon heure est venue, que c'est la fin, que Lancelot va me mettre le coup de grâce. Mais non, il me laisse tranquille. Je crois alors que c'est fini, je n'aurais plus mal. Mais n'oublions pas que Lancelot est un gros salaud. Il revient sans cesse à la charge par surprise, changeant de point d'impact, redoublant d'effort pour faire pivoter son épée, ajoutant parfois de l'électricité et des picots, des vilains picots. LANCELOT, GROS SALAUD.
Comme Merlin a bien compris que Lancelot pouvait parfois péter un câble et s'en prendre même à des personnes innocentes et pures comme moi. Alors Merlin il a créé un potion en poudre qu'il met dans une gélule verte et blanche. Elle s'appelle LAMALINE ! Et avec ça, Lancelot, il fait pas l'malin ! Parce que prendre de la Lamaline, ça transforme l'épée de Lancelot en coton tige, en cure-dent, et il peut bien s'acharner, J'AI MEME PLUS MAL (enfin presque, disons que la douleur ressentie ensuite c'est du pipi de chaton).
Sauf que, dans la potion Lamaline, il y a de L'opium, du paracétamol et de la caféïne. D'après le docteur, il parait que ça endort les gens. Les gens oui, mais pas les wawaa. Je fais partie de l'infime partie des cas rares qui réagissent par l'agitation, la surexcitation, l'éveil, l'insomnie… et rester la nuit dans son lit les yeux grand ouverts à se dire "C'est quand le matin ?", je vous jure c'est pas drôle.
Dur de choisir entre l'acharnement débile de Lancelot ce gros salaud et la forme olympique qui me tient en éveil chaque nuit …

Commencent à m'courir ces algies scar, stanbul, seumal, biscus, tinéraire, lait par bal, ratoire…


Retour à La Une de Logo Paperblog

Dossier Paperblog