Très cher Monseigneur Léonard

Publié le 02 novembre 2010 par Anaïs Valente

Très cher Monseigneur Léonard,

Vlà que je me remets à vous écrire, si c’est pas malheureux.

Il y a bientôt quatre ans, vous m’aviez fait sortir de mes gonds.  

Et là, vous remettez le couvert, si je peux me permettre l’expression…

Il m’en faut sans doute peu pour me mettre hors de moi, je l’admets, mais tout de même quoi, zen avez pas marre, cher Monseigneur, de ne jamais tourner sept fois votre langue dans votre bouche avant de causer ?

Vous déclariez récemment que « l'épidémie de sida n’est pas un châtiment divin mais plutôt une sorte de justice immanente » (source Le Vif).  D’après vous « Jouer avec la nature profonde de l'amour humain conduit toujours à des catastrophes à tous les niveaux ».  Traduction : si tu fais trop souvent joujou avec le sexe, ben viens pas te plaindre après si tu chopes le sida, tu l’auras pas volé.

Vous déclariez également que « les prêtres pédophiles ne doivent pas forcément être jugés »

(source Le Vif, toujours).  Traduction : ils ont fait joujou avec le sexe des petits zenfants, mais c’est pas forcément grave.

J’ai une question subsidiaire, du coup : pourquoi y’a pas de « justice immanente » pour les prêtes adeptes de sex toys vivants en bas âge ?  Voire une justice divine, tant qu’à faire ?  Hein, dites-moi, pourquoi ?  C’est pas jouer avec la nature profonde de l’amour humain que de faire joujou avec le sexe d’un gosse, des fois ?

Ben voilà, ça y est, chuis énervée, là.

Y’a tout de même du positif dans tout ça, vu que depuis lors, vous vous êtes engagé à ne plus vous exprimer dans les médias jusqu'à Noël. 

Rhooo, merci merci, ça va vraiment nous faire des vacances.  N’hésitez pas à prolonger, à votre âge, on a moins besoin de parler, surtout pour ne rien dire d’intéressant.