Ouf, octobre rose est fini

Publié le 02 novembre 2010 par Frédérique Paresseuse

 
Alors que je suis la première à sortir de mon nit douillet pour crier : "Faites-vous dépister ! Faites-vous dépister !", je suis aussi la première à y replonger la tête la première, telle une gamine sous la couette pour se protéger des monstres qui hantent sa chambre.

C'est bien, les grandes campagnes de sensibilisation, mais dans le genre "je te remets le nez dedans", ça assure : impossible d'ouvrir un magazine, de surfer sur le net, d'écouter la radio sans lire ou entendre une info sur le cancer du sein avec son lot de chiffres sur le taux de guérison mais aussi de récidives et d'échecs.

Ajoutez à ça des nouvelles pas brillantes d'un côté et inquiétantes de l'autre (heureusement pas dans mon cercle proche) et vous vous retrouvez à paniquer au moindre bleu, douleur ou sensation bizarre. Et si ça repartait dans l'autre sein... Ou ailleurs ?

Alors quand on me dit que je suis courageuse, moi ça me fait bien rigoler. Les courageuses, ce sont les filles qui militent à longueur de blog (comme Isabelle de Lyon ou Catherine Cerisey) pour informer, soutenir, bref, faire avancer le schmilblick.

Pas celles qui font tout pour oublier comme moi.