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La Pop-Pouffe d'octobre

Publié le 04 novembre 2010 par Vinsh

Bon, je sais, c'est honteux, je triche en post-datant un article au 31 octobre alors qu'on est à la louche aux alentours du 5 novembre, genre ni vu ni connu en loucedé, histoire de te faire prendre des vessies pour des lampions du 14 juillet. Que de dates dans cette phrase, mes loukoums. Mais ne nous éloignons pas du sujet : quel scandale, surtout ! C'est désormais clair : je n'ai aucune morale éditoriale. Un jour je finirai bien par faire carrière dans l'écriture, avec une telle droiture. Tout cela est très bon signe, en somme, et je t'invite à te réjouir avec moi de ma future gloire éditoriale internationale. Je songe à prendre des cours d'écriture, comme Betty Suarez, histoire de donner l'élan nécessaire à cette réussite balbutiante.
...
Je suis vanné, je crois. C'est peut-être hormonal, je vais appeler mon gynéco.
La Pop-Pouffe d'octobre, donc.
Cheryl Cole, la it-girl british de l'année, c'est un peu l'équivalent de Louisy Joseph chez nous (enfin, si Louisy Joseph  avait vendu des disques, quoi) : découverte dans l'émission Popstars, membre de l'un des premiers groupes formés par l'émission (Girls Aloud), elle est alors toute joufflue dans les clips de ce girls band new age bizarrement durable (leur dernier album date de 2008, et elles ont encore gagné un Brit Award en 2009) (pour comparaison, les L5 sont officiellement has been depuis 2003). Chez nous, Girls Aloud ne fit qu'un vague tube, leur premier sinegueule Sound of the Underground, marketé par leur maison de disques comme si elles étaient les L5, histoire de surfer sur le succès encore tiède de Toutes les Femmes de ta vie (alors qu'en fait, rien à voir)...
La charismatique Cheryl ayant épousé un footballeur en vue qui va bien avec sa tronche d'actrice de Melrose Place (dont elle vient de divorcer, by the way), elle devient une icône pour tabloïds en mal de petites fiancées de l'Angleterre. Logique, du coup, de la voir tenter sa chance en solo. Il y a un an, Fight for this love marque l'entrée de Cheryl Tweedy / Cole dans la cour des popstars solo qui comptent. Du moins au pays d'Elisabeth II, hein, parce que chez nous, comme d'hab', la sauce prend un peu mais pas trop quand même.
Ce sera peut-être enfin le cas avec Promise This, cette nouvelle galette issue de son (déjà) deuxième album Messy Little Raindrops. Un refrain efficace oscillant judicieusement entre rythme saccadé et mélancolie sucrée, des costumes valorisant harmonieusement le combo bonnasse + fashion qu'on dirait Shania Twain (nue), et une place de n°1 des charts en Angleterre, une semaine après la sortie du sinegueule... Bref, sur le papier, la recette idéale pour envahir l'Europe.
Mais j'ai comme un doute qui persiste... Encore un coup de la malédiction Albion, peut-être.

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