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Sensation liberté

Publié le 03 novembre 2010 par Poneyland

Sensation liberté
Dégénérescence iconique d’un grand tout culturel
Bazardage global du standard actuel.
Se faire inviter à aller se faire mettre par le patron d’en face
Cultiver l’abrutissement de consommation de masse
Cure de connerie ! Culte de stupidité ! Sale pute enculé !
Oups…
J’ai oublié de mâcher mes mots avant de les parler…

Mais là c’est tout le monde à la queue leu leu 
Dans mon esprit tortueux
Alors en attendant d’aller mieux… 
Je lis des livres et je regarde des émissions à la télé
J’écoute de la musique et des gens parler
Parfois je bois un verre de vin et j’observe la misère humaine
S’ignorer dans l’alcool et se coller des baignes 
Alors je tire des plans sur des comètes qui n’existent pas
Et je décide d’aimer même si on ne m’aime pas
Je sais que je suis seule, même avec tous mes amis
Alors je chiaaaaale en écrivant de la poésie…

Je fais des paradoxe pUUr, dans une société gangrénée 
Mise à mort contre un mur des restes de la beauté
De l’art à la louche qu’a un goût de lard dans ma bouche
C’est leurs excès indécents qui me font accéder
A la conscience de ce que je hais,
L’image du pater présidentiel despotique
Pour m’inculquer au marteau le bien du mal
Le baladeur à transporter de la merde en tube à succès !
Mon mobile à trimballer mon cerveau dans un tube à essai !
Je vomirais bien sur scène si je ne connaissais pas la gêne
Mais on m’a inculqué la honte comme la géographie
Et nul part dans le monde on aime le vomiiieeeee…

Pourtant je suis libre
Plus libre encore j’ai tout ce que je veux !
J’ai l’autorisation de sortie du territoire et le visa vacances
Je vais où je veux avec ma peau blanche
J’entre et je sors, je traverse toutes les frontières 
Je vole au-dessus des dictatures, ma compagnie aérienne 
C’est mon compte en banque
Et mon passeport passe partout c’est toujours ma peau blanche

Alors si je penche à gauche… c’est pour mon confort idéologique
Et si je penchais à droite ce serait pour le confort de mon fric
Mais je n’en ai pas assez pour lui céder ma conscience
Alors je me caresse l’ego dans le sens de la contradiction.

Tout ça c’est si stupide et sordide 
C’est comme se sentir à genoux 
Alors qu’on m’a pas coupé les jambes 
Et que je pourrais encore me tenir debout.
C’est comme être un gosse qui voulait trop bien faire, 
Et qu’a tout raté à vouloir être si fier,
Alors qui baisse les yeux, qui regarde le plancher, 
Qu’a la bouche qui pend, et les yeux énervés.
Mais qui dit rien, rien du tout, 
Qui mastique la leçon tant qu’elle a du goût… 
Qui se dit qu’il devrait changer de chewing-gum
Qu’il devrait changer d’école…
Changer de maison, changer de fonction
Mais y’a trop de gens qui rentre dans la vie
Comme des meubles ikéa !
« Toi tu tissera les chaussettes et toi tu les rangera ! »
Trop de gens qui se demande comment
Et personne pour se demander pourquoi ?
Moi des fois je demande à mon futur, mais il reste muet.
Mon avenir n’a rien à dire.
Alors je zappe sur des émissions à la télé et je lis des livres
Et puis j’observe le monde apprendre à survivre.



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