Magazine Journal intime
Les embryons pourris qui flottaient dans mon crâne tu sai...
Publié le 09 novembre 2010 par M.
Les embryons pourris qui flottaient dans mon crâne tu sais ils ont rompu la trêve, ils étendent leurs membres malingres en baillant fort, en percutant la matière grise jusqu’à se creuser une piscine. Et moi je fais la chose, sous une couette et cinq pulls j'espère avec ma voix maigre, rebranchez moi la perfusion maintenant mais il n’y a plus personne, il ne reste que les trous dans la peau et les marques du sparadrap, et la fièvre pour me chauffer les doigts.