Avec mon blog, nous avons eu des mots.
Peu amènes.
Je ne me souviens pas exactement comment le ton est monté.
Ni quels noms d'oiseaux nous avons choisi (quoique l'énervement ne soit pas la disposition idéale pour choisir) pour nous qualifier, l'un et l'autre. Parfois, je crois que nous sommes tombés sur les mêmes.
Mais je vous garantis que c'était chaud.
Depuis quelques jours, je le trouvais peu courtois. Voire insolent.
Au terme d'une heure d'empoignade, j'ai compris qu'il filait un mauvais coton.
J'ai tapé du poing sur la table.
S'il s'imaginait que dans la vie, les relations étaient symétriques, il se mettait le doigt dans l'oeil.
Je lui ai rappelé que tout blog qu'il était, il n'y avait pas de place pour deux chefs.
J'ai baissé la voix.
Pour qu'il sente que je ne rigolais pas.
"Cher blog, n'oublie pas qui commande", lui ai-je dit.
Avant d'ajouter : "Je t'assure que ça me rassure de te le rappeler".