J’ai été vivement interpellée par un texte du journal Le Devoir cette semaine: Questions d’image - Mauvaises nouvelles, de Jean-Jacques Stréliski. Un excellent papier. Avec lequel je suis on ne peut plus d’accord.
Dans cet article, que j’ai commenté sur Twitter le 9 novembre dernier, il est entre autres question d’un problème grandissant depuis quelques années : les bulletins de nouvelles ne nous informent plus. C’est la vision de Stréliski, que je partage en tous points. Ce matin, j’ai également ajouté l’article sur Facebook en y joignant ce commentaire : « Journaux télévisés qui deviennent un ramassis de n’importe quoi et de résultats sportifs ». Car c’est exactement ce vers quoi ils tendent à l’heure actuelle. Du blabla. Des images-chocs. Du sensationnalisme à outrance. Et toujours trop de nouvelles au sujet d’un certain club de hockey qui a un peu trop la faveur des médias montréalais.
Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je ne regarde plus le Téléjournal. Je me contente de puiser dans l’actualité des journaux sur le web. Car, là, au moins, il m’est possible de choisir de lire les nouvelles qui m’intéressent et de faire abstraction de cette quantité d’informations inintéressantes. Résultats sportifs? Rien à cirer. Ragots sur une quelconque célébrité ou un personnage public? M’en fiche éperdument, tout comme je me fiche de connaître le nom du coiffeur de Stephen Harper. Prises de vue captant d’horribles amoncellements de cadavres lors de telle ou telle catastrophe? Un peu de retenue, je vous prie.
Merci, le web, de m’offrir du contenu de qualité, de l’actualité culturelle à la tonne, des analyses rigoureuses et surtout, surtout, le pouvoir de cliquer là où je veux sans avoir à endurer un verbiage convenu qui n’a rien de transcendant.