L’âme de l’hiver

Ce matin, l’air est chargé de l’âme de l’hiver

Son gant ouaté me berce

Il m’invite à la contemplation,

À descendre dans mes régions intérieures

Régions peuplées d’échos venus d’autres hivers

Échos colorés de tendresse

Tissés de sensations

Te souviens-tu de cette main calleuse qui n’était que douceur ?

Celle du grand père menuisier

Il te racontait la nature

Alors, à la fenêtre, ton regard s’envolait

Libre

Sur l’étendue immaculée où naissaient des images…

Aucun regret pourtant

Aucune absence, aucune !

L’âme de l’hiver n’est que joie teintée de nostalgie

Bouquet de vie

Vibration d’éternité

Ce matin, il ne manque que la neige !

Adamante