Après sa fugue, mon blog est rentré en catimini.
C'est le catimini qui a dû faire sauter ma dernière soupape.
"Monsieur prend la poudre d'escampette à 3 heures du matin (au point où j'en suis, je peux bien tout avouer), sans même laisser un mot et maintenant il rapplique en douce ?". Voilà ce que je lui lancé au nez.
Si vous saviez à quel point il était indifférent.
Non, vous n'étiez pas là.
Alors croyez-moi, je vous assure qu'il était suprêmement indifférent.
Après la fugue, le manque de franchise, le silence (car pour les explications, je pouvais toujours courir), la morgue.
J'allais lui coller une gifle. Si ça se trouve, ma main était déjà partie.
Et lui qui ne bougeait pas d'un poil.
Son stoïcisme a infléchi mon agressivité (pour le geste belliqueux, finalement, je ne crois même pas y avoir pensé, je crois que j'ai avancé cette hypothèse pour faire l'important).
Je me suis senti grotesque.
J'ai tenté les excuses. Et les excuses ont succédé aux excuses, on dirait que les excuses vont toujours par cohortes.
Enfin, il a desserré les dents.
Pour dire : "Tu perds ton temps".
Des excuses, mon blog n'en voulait pas.
"Chapeau". Que pouvais-je lui dire d'autre ?
Surtout pas que je me doutais qu'il repartirait en escapade.