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La fin de ma trilogie

Publié le 15 novembre 2010 par Aparily

IMG_0415On dirait bien que cette fois, c’est la fin de ma trilogie commencée presque 4 ans plus tôt ! J’ai terminé vendredi après-midi les corrections d’Éternellement givrée et mon manuscrit part cette semaine en révision linguistique ! Quelle aventure que l’écriture de ces trois tomes ! Je me revois très bien en train de commencer Passionnément givrée un jour de mai. Petite anecdote : la scène que j’ai écrite ce jour-là ne se retrouve pas dans la version publiée. Mais j’avais mon personnage principal et trouvé le ton sur lequel je voulais écrire.

Je ne savais pas  où ce roman allait me conduire, à l’époque je ne pensais même pas être publiée. J’écrivais pour le plaisir avec comme but ultime : terminer ce que j’avais commencé parce que j’en avais assez d’empiler les romans inachevés. Une fois cet objectif atteint, j’ai entamé le long processus de réécriture. Je suis passée du “Elle” au “Je” et du passé simple au présent. J’ai raffiné la psychologie des personnages, étoffé les intrigues et en mars 2008, la veille d’une fin de semaine de 4 jours à New York, j’ai imprimé mon manuscrit en plusieurs exemplaires. Je les ai ensuite postés comme tant de bouteilles à la mer. Les éditions de Mortagne en ont repêché une, l’ont prise sous leurs ailes et j’ai découvert le processus éditorial.

La suite, vous la connaissez : l’idée de ma trilogie, la rencontre avec les lecteurs et les auteurs, l’idée de ma série pour ados. Je vis une merveilleuse aventure et je me sens tellement privilégiée. J’adore ma maison d’édition, je bâtis des amitiés virtuelles et réelles, je voyage à travers le Québec, et mes romans se vendent. D’ailleurs, presque deux ans après la sortie de mon tome un, Passionnément givrée et Merveilleusement givrée ont encore droit à une belle mise en avant au Renaud-Bray (Place Laurier).

Je n’ai pas écrit en fin de semaine. Je voulais passer du temps avec mes proches, mais dès aujourd’hui, je replonge dans le tome 2 de ma série pour ados. Je sens moins l’effervescence du Nanowrimo cette année. Mes collègues auteurs en parlent moins sur leur blogue et pendant les deux premières semaines, j’étais en correction. Ceci étant, je retombe à présent en écriture avec comme objectif d’écrire 25 000 mots jusqu’au 30 novembre. Si je réussis, j’aurais relevé mon défi du Nanowrimo 2010 !

En attendant, je vous laisse avec quelques anecdotes de corrections d’Éternellement givrée.

  1. La pire faute relevée par ma directrice littéraire : “dans c’est moments-là”. J’ai honte, je vais me cacher sous ma couette pour ne plus jamais en sortir !!!
  2. Je n’ai trouvé aucune page de mon manuscrit sans au moins une virgule rajoutée. Vive l’étape des corrections !
  3. Ma plus grande faiblesse au niveau de mon style selon moi : j’utilise beaucoup le mot “chose” ou “quelque chose”. C’est maintenant ancré dans ma tête et à l’avenir, je vais faire attention à choisir précisément le mot qu’il faut décrire pour décrire ma pensée.
  4. Je dois faire attention aux répétitions de mots ou d’idées.
  5. Mais en contrepartie, j’utilise de moins en moins d’adverbes et d’adjectifs superflus et très peu de passages ont été rayés et affublés du mot : “nécessaire ?” par ma directrice littéraire.
  6. J’ai adoré ses clins d’œils et ses bonshommes sourires dessinés tout au long de mon manuscrit
  7. J’ai perdu les 11 dernières pages de mon manuscrit (probablement restées dans l’enveloppe que j’ai reçue et mise au recyclage sans attendre). Ma directrice littéraire a eu la gentillesse de refaire son coaching la journée même où je le lui ai annoncé. Choyée, dites-vous ? Encore plus que ça !

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