Mon arbousier, si mignon l'an dernier et qui avait déjà fleuri, avait été presque totalement dévoré par les lapins l'hiver dernier. Même le peu que j'avais sauvé à temps était partiellement écorcé. Il a passé l'été à reprendre des forces et cicatriser. Pour l'hiver qui vient, il est cerné de fer et de bois, impossible d'y passer une tête de lapin. Les piquets enfoncés ont aussi pour but de lui éviter les campagnols.
Le houx 'Ferox' qui, lui aussi, m'avait fait le plaisir de fleurir il y a 18 mois, avait été dévoré jusqu'au sol. Il est pourtant coriace et incroyablement piquant. Sa résurrection est étonnante. Sa forme rend sa protection plus difficile et elle est faite de bric et de broc. Ce qui compte c'est l'efficacité. L'autre feuillage panaché qui sort du pot en béton, c'est Aegopodium qui préfère l'ombre qu'il rejoindra pour la belle saison quand son pot ne sera plus indispensable ici.
Tous les arbres fruitiers ont maintenant leur manchon de grillage en plastique.
Les sureaux sont tous cernés de piquets enfoncés.
Ce terrain est devenu pour moi un lieu de combat permanent faute de prédateurs considérés par certains (et non par la loi) comme nuisibles ou tirés pour le plaisir. Au fait, savez-vous qu'en Grande Bretagne la viande d'écureuil est vendue dans les supermarchés qui en font beaucoup de publicité. Auriez-vous le courage de tirer sur cette petite bouille pleine de curiosité ?