Magazine Journal intime

Confessions intimes avec Anaïs Valente

Publié le 14 novembre 2010 par Anaïs Valente

C’est Missash qui en a parlé sur son blog ou plutôt qui s’est confessée.  Elle a avoué les vilaines pas belles choses qu’elle a faites.  Elle nous avoue donc avoir volé des billes à ses camarades de classe et des fruitellas dans l’armoire à bonbons familiale, avoir tabassé (oui, tabassé) son cousin et joué au docteur avec son voisin et aussi triché en géométrie.

Et ça m’a donné envie de faire pareil.  Pasque j’ai fait des choses du même genre, tout bien réfléchi, que j’avais oubliées mais qui viennent me hanter depuis la lecture de son billet.

Etonnamment (allez, faites les étonnés), j’ai pas eu de grandes difficultés à trouver ce dont j’allais vous parler, outre les choses similaires à Missash.

Voici donc les confessions intimes d’Anaïs Valente.

Tout comme Missash, j’ai triché à un examen.  Enfin à plusieurs examens.  J’ai dû en oublier, mais j’ai triché en math, en copiant les formules impossibles à retenir à l’intérieur de ma calculette.  Tout l’intérêt d’avoir une calculette coincée dans un boîtier, le tout de coloris crème.  Facile comme tout pour y inscrire ce que vous voulez, au crayon ordinaire.  Essayez, vous verrez.  J’ai aussi triché en géographie.  Le prof était adorable…ment bête, alors j’ai laissé mon classeur ouvert au pied du bureau, et j’ai recopié, aussi simple que ça.  Mais j’ai fait pire, toujours en géographie, toujours le même prof adorable…ment bête.  Je savais que j’allais avoir une carte du monde à remplir avec les courants et les vents, genre Gulfstream et autres trucs impossibles à retenir également (moi je sais retenir des trucs utiles, pas du par cœur débile).  Alors j’ai copié la carte, je l’ai remplie, en laissant quelques erreurs, c’est plus crédible, et je l’ai prise au cours.  Durant l’examen, j’ai échangé la carte de l’interro avec celle que j’avais préparée.  Puis j’ai gambergé durant des jours, des fois qu’il y aurait eu une différence.  Mais non.  J’ai pas honte de tout ça, passque j’étais super bonne élève, du genre à me faire traiter d’intello, surtout que j’avais des lunettes, sacrebleu, alors tricher une fois de temps en temps, c’était une récompense pour mon travail impeccable.  Impeccable je vous dis, jamais d’échec sauf une fois où j’ai étudié le mauvais chapitre et une fois où j’ai brossé et que le prof il a fait exprès de faire interro et comme on brossait tous on a tous été pétés et on s’en foutait c’était une option complémentaire.  Na.

Comme Missash aussi, j’ai joué à touche pipi.  Avec ma meilleure amie de l’époque.  C’est grave, docteur, de jouer au docteur avec une fille ?  Pas de souvenir de sensation transcendante du tout, je vous rassure, juste une sensation d’interdit et une envie de découverte, j’imagine.  Je sais plus trop, car j’avais oublié cet épisode de ma vie, merci Missash, je vais en faire des cauchemars là.

Comme Missash toujours, j’ai volé.  J’ai eu une phase petits larcins divers, variés et fréquents, mais ça n’a pas duré.  Par contre, ça restera une honte, j’ai fait pire que voler, j’ai profité d’un vendeur pas futé pour un sou, et il en pouvait rien le pauvre, et je l’ai abominablement volé, pasqu’il avait pas la notion de l’argent.  Donc les magazines avec des stars de l’époque, ben je les payais en francs belges en francs français.  Vous comprendre ?  La spéciale Madonna à 20 FRF, ben je la payais 20 BEF, soit environ six fois moins.  Et puis les piles à 20 BEF pièce, ben je disais « c’est bien pour quatre hein ? » et lui me croyait.  Franchement j’ai honte d’avoir abusé de sa crédulité.

Mais j’ai fait pire que Missash.  Et ça j’en ai déjà parlé ici mais qu’importe, peu d’entre vous ont véritablement lu les quatre ans de blog, vu que ça représente 9 documents word de 200/250 pages, dingue je sais.  Quand j’étais gosse, avec ma meilleure amie, on a voulu faire une expérience scientifique.  Découvrant un robinet qui coulait et un évier bouché, il était indispensable de se lancer dans le calcul suivant : combien de temps faut-il à un évier bouché pour déborder sachant que le robinet est ouvert à fond ?  Ben faut pas longtemps, croyez-moi.  Et une fois que ça déborde, ça coule dans toute l’école.  Et vu que le robinet est au premier, ça dégringole jusqu’au rez.  Une fois le résultat découvert… vive les remords.  Ça me fait dire, aujourd’hui, que les gosses n’ont pas conscience des conséquences de leurs actes, parfois, un peu comme ces gosses qui jetaient des pierres sur les trains et ont tué un chauffeur…

Autre vilaine idée.  Avec plein de copines (je précise qu’on était plusieurs, histoire de me déculpabiliser), j’ai fait livrer des tas de gâteaux à des gens qui n’avaient rien commandé, c’est nul de chez nul.  J’ose espérer que la boulangerie a ensuite cessé de livrer sans une confirmation écrite.

A chaque Noël, et à mon anniversaire aussi, dès que j’étais seule, je faisais des fouilles dans toutes les armoires pour trouver mes cadeaux, et je les ouvrais en douce pour savoir ce que c’était.  Puis je recollais.  Le jour J, je jouais la surprise.  J’aurais dû faire actrice. Quand les cadeaux étaient sous le sapin, idem, je palpais tous les emballages, je zieutais les étiquettes et je découvrais ce qu’ils renfermaient.

J’ai piqué la photo d’un mec dont j’étais raide dingue dans le bureau du préfet d’éducation, en arrachant tout le plastique qui couvrait les dizaines de photos d’élèves.  Et j’ai promis à une copine d’école, même qu’on se connaissait pas à l’époque mais que maintenant on s’adore, hein qu’on s’adore, de lui révéler le nom du mec en question le jour de mes quarante ans (tout comme je dirais le nom d’ex-profil de ma vie à Mostek le jour de mes quarante ans aussi).

Et puis y’a la confession que je ferai jamais, mon fameux secret que personne n’est au courant, même pas Dieu, même pas my best friend for ever, passque dire ça, c’est plus avoir de best friend for ever jamais jamais.  Alors ça, je le dirai pas, ça restera mon secret j’ai dit, c’est clair ?

Dites, y’a bien prescription pour tout ça hein ?

Et vous, des confessions à faire, c'est le moment c'est l'instant...


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