Adeptes du lavage de cerveaux
Publié le 16 novembre 2010 par Gilles Poirier
En fait d'une plateforme, c'est un FPSO (une sorte de bateau usine qui reste sur place et qui est capable de faire tout le processus d'extraction de pétrole, pomper, extraire, séparer, exporter). Du coup, comme ce navire n'a aucun ancrage au sol, on le ressent au niveau du tangage et si on vacille en marchant, ce n'est pas que l'on est bourré. Sinon, les conditions à bord sont celles que j'attendais, soit le grand confort, chambre (en-suite : english term for toilets and shower inside the cabin) à deux lits mais sans deuxième acolyte, salles récréatives avec cinéma, salle de gyme, sauna, salle de jeux, réseau wifi libre d'accès indépendant du réseau de travail. D'ailleurs, sur ce point, les français ont beaucoup de leçon à apprendre avec leur seul réseau de travail ultra sécurisé disponible sur le site. Ils n'ont pas compris que si on met à disposition un autre réseau libre qui n'interfère pas avec le premier, on a moins de chance de pourrir celui-ci et que si on ne blinde pas tout, ce n'est pas pour cela que l'on travaillera moins et que surtout on ne fait pas que travailler sur une plateforme ou on est là 24h sur 24, car si on travaille 12h par jours, il en reste 12 de disponible pour faire ce que l'on veut. Mais hélas, les grandes écoles françaises étant adeptes du lavage de cerveaux, ce genre de réflexion n'est pas près d'arriver sur les sites gérés par leurs anciens étudiants.