Magazine Journal intime

Interview exclusive d'Elena Klein, auteure de Cendrillon à Hollywood

Publié le 16 novembre 2010 par Anaïs Valente

Elena Klein a eu l'immense gentillesse de répondre à quelques questions que je lui avais soumises. 

Voici donc pour vous, lecteurs vénérés, cette interview que vous ne trouverez qu'ici, sur ce blog avec de vrais morceaux de Valente dedans... 

D’où vous est venu l’idée de Cendrillon à Hollywood ? Est elle en partie autobiographique ?

Cendrillon à Hollywood est né à Los Angeles où je vivais alors. Mes écrits sont avant tout ancrés dans la vie et empruntent beaucoup à l’observation du monde qui m’entoure. Ce roman se nourrit donc en partie de mes expériences et rencontres, celles de me proches ou celles dont j’ai pu être témoin, sources d’étonnement et d’émotions fortes !

J’avais le point de départ de l’histoire : le parcours d’une jeune femme, une jeune avocate, qui quitte tout pour faire carrière à Hollywood, réaliser son rêve américain, et qui, en même temps, n’a rien à quitter. La démarche de l’héroine, Inès Valente, a été identique à la mienne. J’avais également le contexte: Hollywood. Le monde des agents et producteurs est un monde que je connais très bien, pour y travailler encore aujourd’hui. Et los Angeles, « La Cité des Anges », la ville des extrêmes, où j’ai étudié et continue de travailler, s’est imposée dès la genèse du manuscrit comme un personnage à part entière du roman. L’imaginaire a pris ensuite le relais et les intrigues subséquentes et la construction des personnages du roman ont connu beaucoup de  développements différents.  La réalité dépasse d’ailleurs bien souvent la fiction !

« Cendrillon à Hollywood » aborde des thèmes qui me sont chers tels que le désir irrépressible de poursuivre ses rêves, la volonté de changer de vie, repartir à zéro, la rage de réussir, le prix à payer, croire et vouloir démontrer que tout est possible… et pourrait être une version féminine de Rocky ! En cela, Cendrillon à Hollywood comporte une part qui m’est très proche.

Avoir 315 éditeurs qui vous soutiennent, ça fait quel effet ?

Un effet incroyable !

Vous êtes seule avec votre manuscrit depuis des mois, voire bien davantage, et, en l’espace de quelques jours seulement,  315 personnes sont à vos côtés !

« Cendrillon à Hollywood » est mon premier roman. Recueillir le suffrage et soutien de 315 éditeurs, 315 lecteurs qui s’enthousiasment pour votre roman, le défendent, vous réclament la suite, vous envoient quotidiennement des messages de soutien plus touchants les uns que les autres (y compris une vidéo pour mon anniversaire ) est très galvanisant. C’est un moteur unique pour un jeune auteur.

Aujourd’hui le livre est disponible en librairie et à chaque échange avec vos éditeurs, vous ressentez que votre livre est littéralement porté par plusieurs centaines de personnes. J’ai parfois l’impression d’avoir 315 gardes du corps, de les ressentir physiquement derrière moi… ! Mes coéditeurs se sont d’ailleurs rebaptisés « la Family Klein », ce qui traduit bien l’esprit solidaire et unique qui nous lie autour de l’édition de Cendrillon à Hollywood. C’est avant tout une aventure commune, extraordinaire humainement parlant… N’importe quelle expérience, aussi incroyable soit elle, est toujours plus riche si on la partage avec quelqu’un. J’ai l’immense chance de partager l’édition de mon premier roman avec 315 co-éditeurs, dont les noms figurent d’ailleurs en dernière page du roman. Ce que je trouve particulièrement joli. Et nous sommes ensemble, un peu des pionniers. C’est une aventure unique, à la fois très stimulante et très émouvante.

Vous êtes une globe-trotter, pouvez vous me livrer un scoop : où se situera l’action de votre prochain roman ?

 Après la Cité des Anges… La Ville éternelle : Rome !

D’où vient le si beau nom de votre héroïne, Valente ?

D’où vient ce nom extraordinaire… ? 

Je voulais un nom qui puisse être aussi bien français, anglais, qu’ italien. A l’image de son héroïne sans racines. Je suis également très sensible aux sonorités et « Valente » connote pour moi de la détermination, de l’amour-propre, mais aussi du romantisme (comme dans « Saint Valentin »), le  souci du détail, de l’esthétisme, comme dans « Valentino »… 

Lorsque je l’ai écrit pour la première fois,  Valente sonnait juste (« it felt right », comme disent les américains). J’ai su immédiatement que j’avais le nom de mon héroïne. Au plaisir de vous rencontrer, chère sœur de plume !

Au plaisir de vous rencontrer également... et merci pour votre disponibilité.

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