Me revoilà. Ma connexion Internet rétablie, je me suis jetée sur mon blog car j’ai quelques lecteurs à satisfaire quand même.
Après mes derniers articles sur deux de mes copines follasses et dévergondées, j’ai intérêt à parler de la mécanique des fluides ou de la théorie de la relativité pour relever le niveau.
Ça tombe plutôt mal, je n’ai pas la moindre idée de comment ça marche … Et puis, on s’en fout non ?
Avouez que vous êtes plus intéressé par Zyg et sa poitrine (enfin sa non-poitrine à en juger par l’estimation de Sophie) ou par Cricri et ses problèmes de gland que par Einstein, sa semi-calvitie et ses théories rasoirs.
Ce point étant éclairci, attaquons le sujet du jour laissé à mon libre-arbitre : les enfants dans les magasins. (Non, je ne parlerai plus de Vaness’ et Cricri, laissez des commentaires pour ceux qui veulent leur numéro de téléphone.)
Bon, à l’approche des fêtes et n’ayant pas toujours quelqu’un sous la main pour garder les mioches, il faut se rendre à l’évidence : il va falloir aller faire les courses avec deux nains surexcités.
Si vous avez suivi des cours de Yoga, c’est le moment de vous en rappeler.
Si vous avez écouté les conseils de Super Nanny (paix à son âme L), remémorez-les vous.
Car aujourd’hui, c’est une épreuve particulièrement difficile qui se présente : celle de la crise de nerfs en public. Honte garantie. Regards douteux aussi.
Sans compter les petits vieux et leurs remarques pleines de bon sens : « ah, c’est ça la jeunesse » (très utile dans le cas de figure d’un nain de trois ans qui hurle pour avoir son action-bidule).
Parfois les jeunes s’y mettent aussi : « oh mais que tu es laid quand tu pleures !» (De quoi je me mêle ?).
Je sens que vous compatissez, ça vous est arrivé ?
Dans un cas pareil, on rase les murs et remplit son caddie limite les yeux fermés, en attrapant les produits au hasard, le plus vite possible et en passant vite vite devant le rayon des jouets en priant pour que les deux asticots ne se rendent compte de rien.
Raté. Action-bidule a encore été le plus fort. Il a dégainé son super rayon laser pour attirer l’attention et bien sûr le nain a foncé direct.
Il reste deux solutions :
- le mettre dans le caddie et aller le rapporter dès que le petit dernier aura le dos tourné, juste avant de passer en caisse (ça peut marcher pour un enfant de 2 à 3 ans ; au-dessus, c’est plus discutable)
- ne pas le prendre et s’exposer aux hurlements, aux roulements par terre et à la honte suprême.
Alors, heureuse ?
OK pour la solution 1, mais alors mettez votre aînée dans la confidence et achetez son silence avec des bonbons.
Mère indigne. Mais digne et guillerette car crise de nerfs avortée.
Le mioche n’a rien vu. Vous vous en tirez bien pour cette fois.
Cette histoire est une fiction, je n’amène jamais mes enfants au supermarché, sauf si mon mari est avec moi. Oui, c’est lui l’autorité, c’est lui qui a la honte. Enfin qui devrait.
Si vous me cherchez dans ces cas-là, je suis au rayon des fringues à essayer paisiblement un jean pendant que mon cher et tendre négocie le non-achat de l’action-bidule sans passer par l’option du « je-dépose-et-ressors-discrétos-du-caddie ». Trop fort. Il réussit à tous les coups. Et sans un pleur.
Vous comprenez pourquoi c’est lui qui gère tout cela. Désolée, je le prête pas.
C'est sur ces paroles pleines de bon sens que je vous laisse ce soir, en envoyant au passage un gros bisou à ma pharmacienne si elle me lit, car oui, c'est une professionnelle qui se soucie de ses clients (au point qu'elle m'a demandé l'adresse de ce blog) et je me demande comment elle va me regarder demain quand je viendrai chercher des médocs (surtout si elle a lu mes des derniers articles...)