Les explications alambiquées du président de la République, depuis le sommet de l’Otan à Lisbonne, ressemblent de plus en plus à une Opération Espadon… Lorsque Nicolas Sarkozy utilise l’expression « en temps et heure », à quoi joue-t-il ? A quoi pense-t-il ? Que veut-il insinuer ? Il s’agit ici, de la remise des documents à la justice. Or, l’une des filles des victimes, Magali Drouet, estime qu’il est urgent que la justice ait ces documents dès demain, lundi. Sarkozy est sous pression. Le Karachigate est un boulet qui peut le faire tomber.
Ce qui est étonnant dans la démarche du chef de l’Etat, c’est qu’il préfère l’étranger pour aller asséner ses contrevérités ridicules. Qui plus est, au sommet de l’Otan où Russes et Américains se sont bien moqués des Européens et le bouclier antimissile. On peut se moquer des gens quelques temps mais pas tout le temps. Le chant du cygne ?
Selon Me Morice, à qui nous donnons la parole pour conclure ce cours billet dominical, “les familles des victimes sont tout à fait outrées par la réaction du chef de l’Etat qui, d’une part, reconnaît implicitement que des documents n’ont pas été transmis à la justice, et d’autre part, se comporte comme un prince dans son château qui déciderait selon son bon vouloir de l’avancée d’une enquête”.
Qui a dit qu’en Sarkozie, la justice était indépendante ? Il va encore s’en tirer avec une pirouette ?
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