Addiction ?

Publié le 21 novembre 2010 par Addiction2010

Voilà bien longtemps que je n'étais retourné visiter ce site spécialisé fréquenté par ceux qui, comme je l'étais et comme l'est mon personnage du roman, du moins au début, sont pris par cette addiction aux femmes vénales. Pourquoi donc y suis-je retourné? A vrai dire, c'est un peu à cause de l'exercice de réécriture dans lequel je me suis lancé: j'avais besoin de m'imprégner d'une ambiance qui m'est devenue étrangère, même si je continue de craindre la rechute.

Ce site, je n'en donnerai pas le nom, ni l'adresse ici. Ceux qui le connaissent, ceux qui sont arrivés sur ce blog depuis là-bas, l'auront reconnu. Quant aux autres, ils le trouveront en cherchant un peu mais je n'ai aucune envie de les y envoyer, de les pousser à suivre un chemin dont j'ai eu tant de mal moi même à sortir.

Si j'en parle aujourd'hui, c'est que dans le forum de ce site, une question était posée. Une question qui demande si cette habitude de fréquenter les femmes vénales est une addiction. Évidemment, ma réponse est connue. Je n'ai pas de recette pour la combattre, si tant est que l'on souhaite la vaincre puisque, si l'on en croit ce que disent les forumeurs de ce site, bien des « punters » en sont satisfaits et ne voudraient à aucun prix changer de vie.

Moi, j'ai lutté contre cela très longtemps et finalement, ce n'est qu'un concours de circonstances et une relation d'amour qui m'en ont éloigné. Amour, dis-je? En réalité, était-ce vraiment de l'amour? Personne ne le sait. Peu importe. Seul le résultat compte.

Le double résultat devrais-je dire. Car dans la vraie vie, ce qui advient de la vraie Raphaëlle est assez différent de ce que j'ai choisi comme fin pour le roman. Sa vie a pris un tournant que notre aventure ne laissait guère envisager. Elle aussi est sortie de ce monde infernal. Nous nous sommes petit à petit éloignés. Nous en avons souffert. Si par hasard tu venais à lire ces lignes, sache que je suis heureux de ton bonheur, je suis heureux de savoir que ta vie n'est plus repoussante. La mienne l'est sans doute mais tu as été le rayon de soleil qui me donne encore espoir de retrouver la vraie lumière.

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