Fashion Police : Spéciale American Music Awards
Publié le 22 novembre 2010 par Theacidking
Chez nos amis américains, on s'éclate tout le temps, même lors d'une cérémonie de remise de prix, ce que nous n'avons pas la chance de connaitre chez nous en regardant les victoires de la musique ou encore les Nrj Awards. Cette cérémonie est aussi l'occasion pour nous de commenter les tendances de la soirée. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que... euh... y'a pas mal de constats qui s'imposent !
Déjà, ça commence avec Willow Smith, la fille du talentueux Will Smith et de la superbe Jada Pinkett. Comment dire.... C'est pire qu'un faux pas. Oui, je sais, c'est encore une gamine de 9 ans et tout est censé être mignon à cet âge là mais... non. Là, on donne dans le "je m'habille n'importe comment pour me la jouer Lady GaGa pour qu'on parle de moi parce que l'on parlera de moi" sauf que ça dure à peine deux secondes, on rigole bien et on passe à quelqu'un d'autre sans même dire "on verra quand elle aura 15 ans" car on est sûr qu'elle n'est que le buzz du moment et rien d'autre parce que personne ne parlerait d'elle si elle n'était pas "fille de". Next! Néanmoins, le coup des bottes du père noël, conjugué à sa taille et à son prénom, ça fait très lutin et je tenais à le dire ! Futur job chez Disney peut être ?! Sa maman était, comme d'habitude, ravissante mais je me demande pourquoi elle n'a pas posé avec sa fille.... la honte probablement ! Comme je te comprends, Jada !
La palme d'or du pire du pire revient quand même à Nicki Minaj, sapée comme une sorte de ninja mutant du futur, avec mèches vertes et gueule de toxico à la clé... Y'a des couleurs pétantes partout, ça bidonne à mort et ça donne l'impression d'être lourd, comme un sac à dos d'étudiant en droit... Et le squelette de scorpion, c'était quoi au fait ? Un hommage à la robe en viande de Lady Gaga ? Attention à ne pas s'attirer les foudres d'une association de protection des fossiles, tout le monde est super crispé en ce moment... On passe à Avril Lavigne, venue peut être nous rappeler 3 choses : d'une part, elle existe (encore...), de 2, elle ne sait toujours pas s'habiller et pour finir, elle a toujours le chic pour être dans le pire du pire. Avril Lavigne, c'est la première Katy Perry : une chanteuse à succès mais avec des thèmes et une voix déguelasse à donner du courage à tous les recalés des Star Academies du monde entier. Mais, au lieu de sauver les apparences comme Katy Perry, Avril Lavigne s'enfonce, avec une robe probablement achetée chez Pimkie en 1997 dans la collection" j'suis trop une rebelle, y'a des carreaux sur ma robe quoi !" et du vernis de toutes les couleurs sur les ongles de pieds... Et dire qu'elle a plus de 25 ans! Absolument ridicule ! Qu'elle retourne chez elle composer ses chansons pour adolescentes émues par leurs premières règles plutôt que de venir tâcher le tapis rouge. Pour Mandy Moore, c'est simple : on avait une bonne idée mais, euh, non. On dirait qu'elle a reçu du vomi fluo sur un bleu de travail sexy. C'est méchant à dire mais ce sont les plus dépourvues de talent qui sont les moins bien habillées... et ouais, la styliste "in" coûte super cher à Hollwood!
Il y a quand même eu de belles choses à voir. Kelly Osbourne par exemple, rend hommage à la classe et à l'élégance de sa mère en venant habillée d'une belle robe lanvin... surtout parce qu'elle est membre de la fashion police de E!Entertainment. Pareil pour Katy Perry (News Flash : 1ère fois de ma vie que je dis quelque chose de bien sur elle, ça se fête!) qui semble radieuse en blanc et qui, pour une fois, ne ressemble pas à une patineuse bulgare. Sheryl Crow reste fidèle aux longues robes bohémiennes Cavalli qui cachent son corps musclé de rockeuse légendaire. Bon, je ne suis pas dupe, je sais aussi que c'est pour cacher ses Louboutins de malade parce qu'elle cherche à se la jouer géante face aux autres. Ce sont les deux seules personnalités que je retiens car elles ont su jouer sur un look pas très festif mais qui se remarque plus par sa simplicité que les autres personnes venues habillées comme pour un carnaval même si je dois avouer que si nous devions comparer les vedettes américaines à nos vedettes françaises... et ben, on est à la ramasse. Encore plus avec les Ophélie Winter et autres has been eternelles qui ne brillent même pas une seconde sur le tapis rouge!