Odeurs indicibles

Publié le 24 novembre 2010 par Plouf
rien mais ne plus soumettre,
sinon ne plus se soumettre.
JE N'AI RIEN à PORTER.
la rue m'a avalé;
j'ai perdu tous mes sens,
des fleurs les essences
juste des cartons plats,
lutter contre le froid!
j'ai peur mais sois en sur
malgré tes yeux azurs,
tu es partie de moi
que tu sois juge ou roi!
la vie est trop pénible,
l'odeur indicible
des fours crépitants,
de bugnes et croissants!
viens, viens donc à ma vie,
je suis coincé ainsi,
mes entrailles ouvertes,
ne coulent plus, peut_être
qui sait ce qu'il en est
de ces énormités.