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Publié le 25 novembre 2010 par Dunia

Restauration quasi totale

Entre deux chaises, je réfléchis

Je ne l’ai pas vérifié en profondeur, mais à en croire le “journal de l’incident et des réparations” que les techniciens-informaticiens du Monde.fr  tiennent sur chaque blog, mon espace a récupéré la quasi totalité de ses images. Sur les 700 articles abîmés, seuls 13 figurent à présent sur la liste. J’ai réalisé un sondage rapide. En effet, hormis certains billets datés de ces 4 derniers mois, le blog semble restauré. Bien que je sois encore très secouée par “l’incident”, je reconnais qu’en ce qui concerne mon espace les informaticiens du Monde.fr ont bien travaillé, ce qui apaise mes envies de prendre la fuite.

Il n’empêche que je me tâte.

Vais-je continuer à publier sur cette plateforme ou pas?

Si je déménage une chose est certaine: je ne republierai pas tous mes articles. Ça signifie que dans un an, lors de la résiliation de mon abonnement, une partie de mes billets et photos ne seront plus visibles de mes lecteurs.

Si je quitte cet espace, j’opterai pour d’autres formules. Je créerai probablement un blog pour mes animaux domestiques et un autre axé sur le visuel. J’écrirai moins afin de garder mon énergie écriture pour des récits littéraires en cours. Cependant, rien ne m’empêche de changer la formule du blog du Monde, de me pencher davantage sur la photo et moins sur l’écrit d’autant que, pour les personnes qui suivent mon parcours, il est pratique que tout soit rassemblé à la même place.

L’un des motifs qui m’avaient incité à opter pour la plateforme du Monde, c’est la pérennité et le sérieux de ce quotidien. J’en avais déduit que son espace informatique, à l’instar du journal papier, durerait des décennies contrairement à des entreprises récentes qui peuvent, sans prévenir, disparaître du jour au lendemain. J’espérais que de payer un abonnement me garantirait une qualité certaine. Or, je constate que je ne peux toujours pas répondre aux commentaires, que le référencement de mes articles sur google est de plus en plus déficient, que la fonction recherche laisse à désirer, que le correcteur d’orthographe ne détecte mes fautes de frappe que lorsque bon lui semble, que la mise en page demeure capricieuse, que l’insertion d’images s’avère difficile, que je ne peux pas accéder au code source pour sauvegarder mes pages web telles quelles -j’en passe une multitude d’autres- alors que je viens de renouveler mon abonnement.

Mes envies et réfléxions se trouvent assises entre deux chaises. Déménager ou pas? Pour l’instant, je ne suis décidée ni pour une option ni pour l’autre. De toute façon, en ce moment j’ai des choses plus urgentes à faire que de bloguer -bloguir comme diraient les correcteur de ce journal-.

Pour m’inciter à rester sur cet espace payant, les têtes pensantes et les informaticiens du Monde.fr devront mettre l’accent sur l’efficacité de cette plateforme en s’attachant à ce que tout fonctionne impeccablement.

Une chose est sûre: dorénavant je sauvegarderai soigneusement mes textes et photos.

Quant au chemin à prendre sur la toile: j’y réfléchis encore.

Le Café de Flore  à Paris, l’un des cafés littéraires les plus connus de la planète, photographié le lundi 15 novembre à 2h du matin. Après avoir fait la fête avec Fabrice -le plus parisien de mes amis chaux-de-fonniers- au Rosa Bonheur à la Butte Montmartre, ce qui m’a amené à rater la dernière correspondance de métro à la station Odéon, je rentrais à pied à mon hôtel situé dans le 7ème arrondissement, quand sur ma route j’ai croisé le café de Sartre et de Beauvoir.  Dans les années 80, j’avais posé pour des photos au Café de Flore qui, toutes les années depuis 1994, donne un prix à des auteurs prometteurs . Un jour, je pourrai peut-être me permettre d’y manger. Quant au verre de Pouilly-fumé gravé à mon nom à consommer durant un an, je n’y songe même pas.