Je viens de terminer une nouvelle refonte de mon texte. A vrai dire, j’ai commencé une refonte mais je n’ai fait que des modifications de détail. Non, jamais je ne le transformerai pour qu’il plaise, pour qu’il captive le lecteur. Non, « cher éditeur », ce ne sera jamais un roman pour vous.
Cette fois, je crois que je vais le laisser ainsi. Certes, le texte me plait un peu mieux ainsi mais il ne peut toujours me satisfaire et, ainsi que le montre mon post d’hier, le reprendre continue de raviver des souvenirs. Je n’ai pu m’empêcher d’envoyer quelques messages, mails et SMS, à celle qui a inspiré Raphaëlle. Elle m’a appelé ce matin, en colère. Ce fut brutal, elle me rappelait ces mots qu’elle disait autrefois, devant moi, à d’autres hommes éconduits qui la poursuivaient. Mais elle m’aime bien, malgré tout, et quelques minutes plus tard elle me rappelait pour me dire qu’elle avait été dure, et le regrettait, pour me proposer qu’on se voie, qu’on se parle, dans un café, si je voulais. Je ne sais pas si nous allons nous voir. Cela me fait un peu peur.
L’entendre m’a donné courage et j’ai repris la lecture de mon roman pour arriver enfin à la partie où le récit de la réalité laisse la place au vrai roman. Arriver au bout en changeant très peu ce que j’avais écrit me montre que jamais je ne pourrai vraiment réécrire ce texte, qu’il restera comme il est et que je ne peux, même si je le voulais, le transformer beaucoup. Je dois considérer qu’il est achevé, qu’il ne changera plus.
Et maintenant, que vais-je en faire ? Je sais qu’il ne sera jamais publié sous la forme d’un livre, d’un vrai livre. Vais-je continuer à proposer les chapitres, les uns après les autres ? Parfois j’ai envie de tout envoyer d’un bloc, de balancer cela dans la nature. Pourquoi pas, après tout ?
Sans doute vais-je d’abord me contenter de publier le chapitre suivant. Mais même cela, est ce que çà vaut la peine ? Bien sûr, je constate régulièrement qu’un lecteur vient et parcourt tout ce qui est proposé mais jamais personne ne réclame la suite.
Et voilà, je viens d'ajouter le début d'un nouveau chapitre : Une fête (partie 1) et puis, à la réflexion, c'est tout le chapitre qui est là!