Hier soir au Krakatoa, le groupe australien était en concert...
J'avoue y être allée un peu par hasard. Le hasard d'une invitation et d'un titre qui passe en boucle à la radio :
Un plaisir assez improbable de partir à la découverte d'une musique vierge de toute connotation. Je ne connaissais rien. J'ai tout découvert.
D'abord, il y a le décor. Un grand panneau de tapisserie baroque. Des guirlandes lumineuses. Des tapis au crochet. Des lampes dignes de celles du salon de votre grand'tante Berthe. Des parfums de papier d'Arménie (ou d'encens mais je préfère le premier alors...) viennent parfois vous chatouiller les narines.
Nous rentrons dans une sorte d'intimité du duo et ils vous y accueillent très simplement.
Il ne reste plus qu'à se laisser emporter par la musique. Des ballades douces, des rythmes très "peace and love" (ça va bien avec l'odeur d'encens ou de papier d'Arménie) et puis, tout à coup, au milieu, une chanson qui bouge, qui "rock" avec des guitares électriques saturées.
Etrange et si agréable.
Et le duo nous accompagne tout au long de cette promenade dans leur répertoire.
La pétillante Julia qui, telle Shiva, joue de la basse, du piano, de la trompette, de l'harmonica, de la guitare, qui danse, qui chante, qui parle et rit de bon coeur.
Le calme Angus, plus effacé, la tête dans les épaules et les cheveux sur le visage qui, malgré tout, trouve sa place et s'y impose.
Ils jouent l'équilibre et l'alternance, en un mot : l'harmonie !
Et, finalement, j'étais presque déçue d'entendre "Big Jet Plane"... Comme quoi...
Je ne connais pas les titres et puis, les arrangements pour la scène et les arrangements studio varient énormément mais je vous laisse avec celle-ci :
A bientôt !
La Papote
Crédit photographique : http://www.kjguch.com/