Une idée de violon et d’eau déclinée en haïku et tanka, en toute dernière minute.
Le coucou du haïku
Mamylilou
Chant du violon
L’eau frémit pizzicato
Les yeux se ferment
Quelques notes d’eau
L’archer se fait enchanteur
L’âme se trouble
Un coin de rue, une enfant
Elle vend des allumettes
Grande solitude
Ce matin l’eau est gelée
Le violon pleure
Notes d’eau brisées
Une image, quelques mots
Fêlure de silence
Comme un violon qui pleure
Pour faire taire les tourments
L’image parle
Un violon se retire
Les mots se taisent
©Adamante