SI TU SALIS LES TIENS,
Toi, au bord du chemin
A cracher tes entrailles
de si bonne ripaille
je rirais bien de toi
mais il s'agit de moi
j'ai vu dans la pénombre
une ombre de mon ombre
les carottes sont cuites
aprés une bonne cuite
parfois je m'émerveille
je te suis si fdièle
mais là dans le grand froid
sur cette route austère
ma vie se désespère
j'ai perdu une amie
malgré tout son mépris
j'aimais à ce qu'elle ose
dans cette vie morose
aller sur les chemins
sans but et sans fin!
j'ai reçu l'enveloppe
elle, d'autre papote
de tout ce qu'elle et moi
disions sur l'autrefois
la télé vite éteinte
le café frissonant
de ces parures peintes
pleurait là dans son coin!
sur jamais je n'ose
appeler , c'est pas rose,
je veux la retrouver
j'ai mis le navigueur
la ma chine s'emballe
et trouve trois chemins
c'était juste la fin,
tout au bout du chemin
j'ai vu claquer la porte
elle ne m'attendait plus
j'ai sonné , qui l'eut su
c'est elle en personne
de son rire fredonne
je suis en fin de vie
je reconnais ici
les odeurs d'en face
sans me voiler la face
je pars seul et vieux
un mari malheureux!