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Critique du T34/76 de Waffenkammer et comparaison avec la réalité

Publié le 28 novembre 2010 par Kieffer

De tout temps les dieux de la poste m'ont été favorables et ils le prouvent encore une fois aujourd'hui.
A peine sortais-je la tête de mon édredon que m'attendait dans ma boîte aux lettres magique le char dont je vous parlais dans le précédent billet. Plus rapide que la poste américaine ou que celle du Royaume-Uni, vive la poste canadienne.
Aussi, quelle meilleure occasion que de déballer fébrilement le colis en votre auguste compagnie.

Sis dans un solide emballage bien vite éventré par mes soins, je découvre l'emballage standard des véhicules de chez Waffenkammer, une boite en carton sobre orné d'un autocollant indiquant son contenu. Celui-ci d'ailleurs, contrairement aux productions de certains de ses concurrents n'est pas collé de travers à la va-vite témoignant ainsi d'un certain soin qui ne peut être que de bon aloi pour la suite.

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J'ouvre bien vite le petit carton, grâce à mon bras vengeur allongé d'un ciseau effilé, et découvre plusieurs choses soigneusement empaquetées au milieu du rembourrage en polystyrène. Une fiche de présentation du véhicule, la facture, un sachet contenant les petits éléments et les trois pièces, deux morceaux de chenilles et le corps du blindé, constituant le gros du véhicule. Le canon dans son petit sachet est fixé sur un morceau de carton afin d'éviter qu'il ne se torde durant le voyage, encore une sage initiative à mettre à leur crédit.

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Je m'approche plus près de la bête. Le moulage est de grande qualité, les pièces s'emboitent bien, les détails sont présents et bien réalisés. De la belle ouvrage indubitablement.

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Intéressons-nous maintenant au seul gros défaut des véhicules provenant de chez Waffenkammer, les résidus d'injection. En effet, on trouve sur chaque pièce, sous le dessous à l'endroit le moins visible, les résidus de l'injection de résine sous la forme de petits bourrelets. Il va donc me falloir m'armer de papier à poncer ou d'une dremel doté d'un embout adapté afin de les enlever. Un travail que j'espère rapide mais nécessaire pour obtenir un très bel effet général.

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Je me permets de faire une petite comparaison avec une figurine soclée à côté du véhicule.

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Comme vous pouvez le voir sur cette photo d'époque, la caisse à l'avant du char arrive à la hauteur du cou du tankiste.

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Image provenant de : http://www.battlefield.ru

Si nous comparons la maquette et la réalité, nous pouvons constater que le modèle réduit est parfaitement à l'échelle concernant la hauteur et qu'il n'y aura pas besoin de le surélever pour maintenir l'impression trapue du véhicule.

En conclusion :  une maquette de très bonne qualité, bien gravée, pour un cout raisonnable et livrée depuis le Canada en un rien de temps. Je suis séduis. Leur choix étant de plus très fourni, il n'y a pas de raison pour que vous n'y trouviez pas votre bonheur, surtout pour nos amis jouant des troupes soviétiques ou allemandes. Pour nos collègues s'ébrouant aux couleurs américaines le choix est malheureusement plus limité, de même pour leurs camarades britanniques.
Mon avis à chaud vous semblera, et à raison, enthousiaste, je n'hésiterai néanmoins pas à le pondérer si d'aventure je venais à déceler dans un deuxième temps l'un ou l'autre nouveau défaut sous la cuirasse. A signaler néanmoins le moulage des chenilles assez pataud aux entournures, présentant des amas de résine à certains endroits, ou au contraire, une épaisseur de chenilles d'une finesse quasi transparente à d'autres.

PS : Ces maquettes étant en résine et coulées dans des moules il faut prendre deux précautions d'usage. Bien les rincer à l'eau savonneuse avant peinture, et n'utiliser que des bombes de peinture en spray non acrylique pour les sous-coucher, la peinture acrylique en bombe ayant du mal à tenir directement sur la résine.


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