j'ai la maladie du rien,
du peut-être,d'on sait jamais
ne pipe mot et n'en parle à personne
chut!je crois ya quelqu'un qui sonne
mais sont-ce ces huissiers qui tambourinent fort
ou bien des escaliers les dealers qui zonent
j'ai vu à la télé la mire qui chantonne
je prends ces comprimés et tout soudain passionne!
puis tu es apparue toute plein de tendresse
tu as changé ma vie, il faut que je progresse
j'ai écarté les djinns qui tournent autour de moi
mais si ils sont si forts pourquoi tu les voies pas?
j'ai regardé ce soir de la grande fenêtre
le monde était joyeux on célébrait une fête
j'aurais voulu descendre, te prendre dans mes bras
mais toi pour l'inutile tu ne désires pas
étioler notre histoires de sombres boomerangs:
je suis rester à t'attendre à la fête
mais je crois maintenant que c'était dans ma tête!
j'ai retrouvé le fil qui me mène à toi,
je suis venu te voir, voir que t'étais là
j'ai eu vraiment si peur que tu me reconnaisse
que je me suis enfui comme un chien en laisse!
il me reste que toi alors revigore
ma vie comme une étoile venue du firmament
je m'en tape ce soir j'aurai sauté enfin!