La première chose qu’il faut faire quand on veut corriger un texte, c’est prendre du recul !
Et donc, faire autre chose… attendre… Boire un café (ou manger un biscuit)… attendre encore parce que ça ne suffit pas… Ne pas rouvrir l’ordi pour relire, non c’est trop tôt faut attendre ENCORE !
Je suis pas toujours très patiente pour ça. Mais c’est indéniable que plus on laisse couler l’eau entre le moment où on finit un premier jet et sa relecture, mieux c’est. La preuve, avec Esquisses j’ai écris deux autres romans entre temps, et quand j’y suis retournée (un bon gros mois après) j’ai été proprement effondrée… C’était nul, nul de chez Nullisime&Co…
Bref, après avoir corrigé 2 chapitres, j’ai décidé de tout réécrire du début à la fin parce que juste corriger quelques fautes et retourner deux ou trois phrases c’était vraiment pas assez. Et j’y suis encore ! Je n’arrive d’ailleurs pas à m’y remettre correctement après l’effervescence du NaNo.
Je pense que mon cerveau a du surchauffer durant ce dernier mois, il lui faut des activités plus mécaniques, moins intellectuelles…
Et comme je n’arrive pas non plus à me remettre dans les romans qui étaient en cours avant le 1er novembre (Naufrage et Simulatrices) et ben, j’ai décidé de corriger tous ces romans que j’ai fini (et qui eux subissent sans trop de dommage la relecture… C’est dingue de voir comment je me suis améliorée juste en quelques mois d’écriture !).
Je viens donc de commencer la première correction d’Absences. Avant de partir à la recherche de bêta-lecteurs (avis à ceux/celles qui ça intéresserait
) qui ne soient plus dans mon entourage proche.J’utilise quelques trucs distillés par Annie Perreault du blog Roman en Chantier qui m’ont l’air particulièrement efficace (le coup de relire le texte à l’envers est vraiment super ! Sauf quand je me déconcentre et continue sur le paragraphe suivant que je viens pourtant de corriger ! CONCENTRE-TOI PAULINE, CONCENTRE-TOI !!!
)Voilà, ça avance plutôt bien (quand je suis pas distraite…
et j’espère arriver à le finir avant Noël (ça serait un beau cadeau ).