J’ai commencé à écrire une pièce de théâtre, mais là, j’ai vraiment trop honte pour en parler en détail. C’est censé être un drame, sur un sujet connu. C’est tout ce que je peux dire.
En fait, ça devait être une pièce en prose presque banalement dirais-je… Sauf que la première phrase que j’ai écrite, je l’ai trouvé bizarre. Étrangement rythmique… Alors j’ai commencé à compter sur mes doigts…
12 pieds. Pile poil.
C’était qu’un prologue, alors j’ai essayé de tenir le rythme 12 pieds/rimes embrassées… Et j’ai fini par sortir une tirade entière sans trop de difficulté (bon, faut que je trouve un dico des rimes moins affligeant que celui qui me fait rimer esprit avec duperie et me dit que c’est une rime RICHE !
Du coup, je me suis dit que le reste pouvait peut-être suivre… Et j’ai commencé un dialogue sur le même principe. Et là, j’en suis honteuse (comme si ça l’était, même mon chéri n’a pas trouvé à rire là dedans… sauf que je lui interdis de lire à voix haute tellement je me sens mal quand il le fait…
C’est plus dur d’écrire en vers !
Surtout comme dit mon chéri : en prose, on peut faire un truc sans prétention assez facilement, alors qu’en vers tout de suite c’est beaucoup moins évident !
Les alexandrins ça en jettent trop pour qu’on puisse se permettre de faire un truc fade et sans ambition… C’est fait pour les envolées lyriques, les dialogues
dramatiques. Et là, je suis pas du tout sûre d’assurer (même certaine en fait !)
Mais bon, ça m’amuse aussi (par contre ça risque de me prendre beaucoup plus de temps que prévu