J'en suis tout ébaubi.
Pour tenir le coup, je me raccroche à l'idée que personne ne peut jamais se mettre à la place de qui que ce soit.
Avec la meilleure volonté du monde, vous n'êtes pas dans ma situation. Et pourtant, je me doute bien que la volonté ne vous manque pas et de quelle qualité, s'il vous plaît, mais du premier choix.
Figurez-vous.
Hier soir, mon blog m'a demandé si lui et moi, on pouvait "faire le point".
Louche, déjà.
Mais si je commence à refuser le moindre dialogue avec lui, au prétexte que j'ai l'impression que, où va-t'on ?
"Ok", je lui ai dit "ok" (d'une voix mal assurée).
Voilà, en résumé, le dialogue qui a suivi :
"- B. le Blogueur, y as-tu pensé ?
- A quoi, Le blog ? (je me suis défendu de l'appeler Monsieur)
- A la nouvelle année.
- Pas spécialement. Elle arrivera en son temps.
- Comme ça ?
- Comment ça, "comme ça" ?
- Sans marquer le coup ?
- Pourquoi faudrait-il que je marque le coup ? Qu'est-ce que ça m'apporterait ?
- Une assurance.
- J'en ai déjà des tas, d'assurances.
- Pour tout ?
- Non. Il y a des tas de choses contre lesquelles je ne peux pas me protéger. Il n'y a pas de contrat pour ces choses-là.
- Et si je t'apprenais que tu peux te prémunir d'une de ces choses-là ?
- Sans doute que je signerais le contrat qui va avec.
- Donc, là, tu marquerais le coup ?
- Sans doute, oui. Mais de quoi pourrais-je me protéger en ignorant qu'il existe pour ce quoi une protection ? Et surtout… comment ?
- Je crois qu'en répondant à ta seconde interrogation, je répondrai aussi à la première.
- Alors, je fais comment ?
- Tu n'oublies pas mes étrennes.
-…
- Tu vois bien que tu sais à quel danger tu échappes comme ça.
- Non ?
- Si".
Retourné. Je suis retourné.