Trouvez-moi une ville qui n'ait pas son "marché de Noël".
Allez.
J'attends.
C'est bien ce que je pressentais : ça n'existe pas.
"La population les attend", dit-on.
Ah.
Pourquoi ?
"Parce que l'on y trouve des producteurs de pâté d'autruche".
"Parce que l'on y trouve des créateurs de bijoux vraiment originaux".
"Parce que l'on y trouve des fabricants de sabots en bois".
"Parce que l'on y trouve des écharpes du Népal".
Et cetera.
Dont :
"Parce que pour mémé, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir acheter ?".
Voilà pourquoi mémé trouve chaque année au pied du sapin un bocal de pâté d'autruche OU un bijou vraiment original OU une paire de sabots en bois OU une écharpe du Népal.
Et cetera, tant que mémé est là.
Les marchés de Noël, ça dépanne tout le monde.
Oui, tout-le-monde.
Y compris mémé, qui a de moins en moins peur de rater le Noël suivant.