sans leur laisser un domicile,foutus dehorsau petit matin , actes frauduleux, pour eux la mort
mètre après mètre, maison après maison,
forçant à l'abandon, à l'expropriation,
mettre les gens dans la rue, un peuple sdf
comme un autodafé, qu'on voudrait supprimer
agir dans le silence de mondes si complices
on ne comprendra pas dans dans vingt ou cinquante ans
de parler d'un ghetto sous total embargo,
et puis ce grand machin qui n'aboutit à rien,
honte aux cambrioleurs qui volent vie à vie
ont-ils nos valeurs, où sont les droits de l'homme,
et les états complices, complaisances, bienséance,
chacun y va et joue du porte-voix,
mais personne n'aura le courage d'un homme,
cet homme qu'on a tué, voulait tout juste négocier,
amnésie d'un peuple lui même si touché,
des charognards,de victime à bourreau,
ma bouche crie ces mots, aphone de tant dire
pour sauver un peuple qui désirait tant vivre!