Combien de fois n’ai-je pas entendu aujourd’hui la phrase : “Et il paraît que le climat se réchauffe ?” Le froid nous a cueilli les uns et les autres beaucoup plus tôt que nous n’en avons l’habitude, avec son cortège d’incongruités ou même de situations amusantes, mais aussi de vrais drames. On découvre dans le même temps des images terribles du mont Carmel, au pied d’Haïfa, en Israël, théâtre du pire incendie qu’ait jamais connu ce pays. Et oui, cette partie du monde affronte une canicule redoutable depuis plus d’un mois, pendant que nous grelottons.
Il y a quelques jours, la communauté urbaine organisait une journée passionnante sur le “plan climat”. Le cadre avait déjà été posé précédemment, et je vous en avais parlé (http://fbaillot.blog.lemonde.fr/2009/11/28/un-realiste-mais-un-optimiste/ ). Ces débats sont toujours très enrichissants et mériteraient un plus grand écho auprès de la population.
Parmi les experts invités ce jour-là, je retiens la parole de Jean Jouzel, un expert de ces questions du réchauffement, reconnu internationalement, qui lève un certain nombre d’interrogations suscitées notamment par les “climato-sceptiques” et fixe bien notre impératif : plus nous nous hâtons lentement, plus l’héritage que nous allons laisser sera lourd à digérer.
Et la multiplication des événements climatiques extrêmes est l’un des signes que nous sommes effectivement entrés dans une période de réchauffement. Tout juste admet-il qu’il est difficile dans cette réalité constatée d’évaluer la part que l’homme y a pris, et à quelle date.
Réchauffement climatique - Jean Jouzel
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