Et voilà qu’il y a quelques mois, mon chéri est tombé par hasard dessus un dimanche dans une braderie Et il a tout de suite pensé à moi ! Evidemment, ce n’était plus pareil, d’abord, parce que j’avais les petits qui couraient partout et que j’ai pas forcément pris le temps à l’époque, d’apprécier à nouveau cette rencontre, et puis parce que la première fois, c’était vivant, de la bouche même de l’auteur. Que la seconde fois, forcément, du coup, on ne peut s’empêcher de remettre des images, des intonations qu’on aurait pas imaginer sur un simple texte.
Donc voilà, j’ai lu Les Habits du Dimanche de François Morel. Oui, lu vu qu’il trainaît sur l’étagère depuis ce fameux dimanche de braderie à Fives. La première rencontre que j’ai fait avec le texte, c’était sur scène, directement interprété par l’auteur. Evidemment c’est toujours aussi rafraîchissant (enfin, cette France des années 60-70 fantasmée, vu que j’étais même pas née…
Il y a encore plus longtemps, j’avais lu Meuh ! du même François Morel, à se tordre de rire. L’histoire d’un homme qui se transforme en vache. Rien de réaliste, mais toujours cette image d’une France provinciale, campagnarde, presque désuète. Et pour le coup, complètement surréaliste. Rien de fantastique dans Les Habits du Dimanche, et pourtant c’est parfois tout aussi irréel. Comme quoi le quotidien le plus banale peut être l’aventure d’une vie.
C’est d’ailleurs amusant de voir que même si je ne les ais pas ouvert depuis perpète, que ça fait partie des bouquins que je n’ai jamais été tenté de revendre/donner/jeter… Et pourtant depuis, y’en a pas mal qui ont tournés sur mon étagère !
Si vous ne connaissez pas François Morel ( ou uniquement par les chroniques sur France Inter ou les sketchs des Deschiens qui remontent à si loin que j’en prends des rides rien que d’y penser !), faut vous jeter sur ces petits bijoux.