Je fais une fixation…

… sur les gares. En corrigeant Absences, je viens de me rendre compte que dans presque tous mes romans, il y a des gares. Une gare en particulier, la Gare du Nord à Paris, mais pas seulement.

Dans Esquisses, ça commence dans un train (et il y a plusieurs scènes de gares). Pour Absences, l’une des héroines fait des allers-retours depuis la Province et donc passe énormément de temps dans une gare (devinez laquelle…  ). Dans Fugues, je ne crois pas avoir invoqué de gare (mais évoqué un train peut-être puisque nos héros fuguent… je n’en suis même plus sûre !  )
Pour Paris, il est question de nombreux voyages en train (devinez encore une fois d’où ils partent…  ), mais pas dans Berlin qui est un roman beaucoup plus statique… (ah si, j’évoque un dimanche à Postdam et comment on y va depuis Berlin… zut, quelle originalité !  )

Dans La R.A.T.P., ça tourne autour de la Gare du Nord bien plus que du métro…

Bon, ce qui me rassure c’est que dans les romans en cours et Une Banale Histoire, je n’évoque même pas le train ou la moindre gare (mais faudrait que je vérifie quand même…

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Mais POURQUOI est-ce que je fais une fixette sur les trains et sur la Gare du Nord en particulier ?

Je sais que certains lieux nous hantent plus que d’autres, mais quand j’ai vécu à Paris, j’ai passé plus de temps au Louvre et dans le douze-treizième que dans cette fichue gare ! Et je n’en rêve même pas la nuit ! Alors pourquoi est-ce qu’elle ressort comme ça à chaque fois !