Je suis une adepte de la sieste. Je l’avoue. Même si elle est fort mal vue dans notre société occidentale car considérée comme de la paresse, elle est pourtant une manière efficace de lutter justement contre la somnolence de l’après-midi. Elle permet de regagner en vitalité et en concentration pour être plus efficace, et selon certaines études, diminuerait le stress et ses potentiel dégâts sur l’organisme. Au Japon et en Chine, elle est inscrite dans le Code du travail, et dans de nombreux pays chauds, c’est plus qu’une coutume, car cela permet de ne pas être handicapé par les heures les plus dures de la journée.
Alors, parce que j’essaye d’être à l’écoute de mon corps et de ses besoins, parfois je cède à l’appel de la sieste. La plupart du temps, une grosse demi-heure suffit amplement, et c’est un réel apport pour bien travailler ensuite. Parfois, une dizaine de minutes me suffisent, car le plus important est de pouvoir donner à son corps et à son cerveau une parenthèse dans la journée, comme une espèce de respiration dans nos rythmes parfois un peu fous. Ainsi qu’un éventuel complément à une nuit trop courte, pour ceux qui ont toujours du mal à se lever lorsque le réveil sonne… Alors, par ce petit billet, quelque part je milite moi aussi pour le lobbying de la sieste (n’est-ce pas Chantallb
) – et après tout, il semblerait que même le ministère de la santé y songe !