How to become a blogger in 10 lessons...

Publié le 09 décembre 2010 par Valou94

Bonjour mon petit clou !
Aujourd’hui, parce que je t’aime beaucoup, je vais te révéler les coulisses de mon blog, les rouages, comment ce bousin fonctionne quoi, à peu près. Pas grand chose à voir avec le titre, d'abord parce que ma façon de fonctionner est extrêmement personnelle, et ensuite parce que je ne traite que 3 points. Mais vu que je suis chez moi, j'ai aussi le droit de mettre le titre que je veux, nanméoh!
1. Quoi ? [Le choix des sujets]
Comme tu l’as remarqué, c’est un peu éclectique, je n’ai pas de ligne éditoriale précise, et ce n’est surtout pas un journal intime comme j’ai pu le lire ici ou là. D’ailleurs, certaines des histoires sont totalement inventées, et la plupart sont fortement romancées. Mais pourraient être vraies…
J’ai un fichier d’idées sur Google Docs (ce qui me permet d’y accéder quasiment de partout), que je mets à jour en fonction de ce qui me passe par la tête, et que j’ai griffonné sur mon carnet, sur un bout de papier ou pris en note sur mon iPhone, [ou directement sur le fichier en question. Ca m’arrive parfois, juste histoire de justifier que je fais ça sur Google Docs].
J’ai aussi un fichier de bons mots (bon, de mon point de vue hein) ou de phrases élégantes que j’aimerais placer dans un texte, je ne sais pas quand, je sais pas où, mais elles déchirent tellement leur race que ce serait dommage de ne pas les utiliser.
Lorsque je suis à cours d’inspiration pour mon blog, je relis mon fichier d’idées, et j’essaie d’en extraire quelque chose. Ca ne sera pas forcément sur ce que j’ai écrit au départ, je fais des associations, des raccourcis, ou j’oblique parfois sur totalement autre chose.
Ou rien. Le plus souvent, je sais que j’aimerai écrire sur un thème, mais ce n’est pas le moment car ma réflexion n’est tout simplement pas aboutie. L’intérêt de poser ses idées sur un fichier, c’est qu’inconsciemment, à force de les lire et relire, elles murissent dans ma tête et qu’il arrive un moment où je peux les développer sur papier.
Quand une idée est vraiment trop naze et que j’ai conclu que décidemment, même en lui donnant le temps, je n’en ferai rien, je l’utilise groupée avec d’autres pour un article. Ca explique pourquoi mes billets passent parfois (souvent ?) du coq à l’âne.
2. Quand ?
J’ai un objectif (fixé originellement) de 2 billets par semaine, 3 quand je peux (avec des pointes à plus les semaines de folaï mais faut pas rêver non plus). Je compte environ 1h de rédaction par billet, mais ça peut varier de moins à beaucoup plus !!
Parfois, un sujet s’impose de lui-même, immédiatement et les mots coulent tout seuls. Celui-là . Ou celui-là . Je t’avoue que je trouve que ce sont parmi mes meilleurs textes.
Parfois aussi, lors d’une (rare) insomnie nocturne, je compose des phrases sur un sujet, souvent sur le ton humoristique (oui, je suis drôle à temps partiel, entre 3 et 5h du matin), c’est souvent une période propice. Tiens, par exemple, comme là , et là .
Enfin, certaines réflexions sont très abouties et s’étalent sur plusieurs semaines, comme par exemple ici .. Ou encore je dois même éplucher des dizaines de sources différentes wikipédia, là, tiens et sa suite logique 
Mais la plupart du temps, je me retrouve devant mon écran, une fenêtre facebook ouverte, une autre sur un forum de chat [prononcer t’chaT, parce que les minous, c’est pas que ça m’intéresse pas, mais de là à ne parler que de ça, il y a de la marge], avec aucune idée de ce que je vais bien pouvoir écrire, et l’objectif de pondre un texte avant d’aller dormir. Comme là tout de suite maintenant ! Alors bon, l’avantage, c’est que du coup j’en suis déjà à plus de la moitié de mon article juste en t’expliquant tout ça [et là tu commences à sentir l’entourloupe, mais c’est trop tard] [rire sardonique].
Bref.
Je n’ai jamais aucun sujet d’avance, sauf peut être par miracle une fois ou deux mais je me rappelle plus tellement ça date. En réalité, je blogastine [contraction des mots blog et procrastiner. Je blogastine, tu blogastines. Que je blogastinasse. Que vous blogastinassiez. Blogastinons, que diantre !]
En fait, ce n’est pas exactement ça. Je ne remets rien au lendemain, puisqu’en fait, dès le départ, les règles étaient fixées comme ça…Disons que dans ma vie bien remplie, le blog a une part certes importante, mais pas prépondérante, et certainement pas en terme de temps que j’y passe. Celui-ci se résume essentiellement à y écrire, et à répondre une fois par jour (voire moins) aux commentaires…
3. Et la pub ?
Je commence seulement maintenant à comprendre les rouages du marketing d’un blog. L’utilisation de Twitter comme outil de promotion, le réseau des autres blogs, les moteurs de recherche, les backlinks, l'importance des titres, les sites fédérateurs de blogs, etc… Tout ceci est assez complexe à vrai dire pour mon cerveau farci de physique et de math mais peu habitué à cet aspect commercial des choses. Mais, je découvre que je trouve ça assez passionnant (dingue !). Conceptuellement, cela dit. Car ça prend du temps, et comme vu au point numéro 2, le temps accordé au blog me sert essentiellement à bloguer… Faute de disposer d’horaires extensibles, je vais mettre de côté cet aspect là des choses, sans le négliger, mais en faisant ce que je peux. D’ailleurs, j’ai toujours en tête cette idée bête comme chou que la qualité du blog doit parler d’elle-même et finira par payer, à la longue. Moins vite que pour d’autres, mais peut être plus durablement… Et au pire, je me serais toujours amusée, en plus d’avoir appris plein de choses..
Voilou mon petit clou, tu sais presque tout maintenant, tu peux éteindre ton ordinateur et reprendre une activité normale !